Transférées donc hier vendredi 1er février des prisons de Catalogne à Madrid pour le début de ce « jugement » sur des chefs d’accusation non fondés et dénoncés par de nombreuses personnalités et juristes occidentaux, dont certains en Espagne même.
La justice espagnole et la caste au pouvoir en Espagne est à ce point dos au mur que l’on voit mal comment elles pourraient ne pas prononcer les condamnations, sachant évidemment qu’appel en sera fait devant la Cour européenne de Strasbourg.
Mais la tenue de l’appel prendra beaucoup de temps. Pendant ce temps, les dirigeants « actuels » espagnols espèrent d’une part maintenir le statut actuel de la Catalogne, éviter l’indépendance en échange d’une autonomie renégociée, donc pourrir la situation et rassembler les capacités à engager une telle « négociation », d’autre part voir s’imposer en Europe une majorité d’extrême-droite d’où une modification profonde des enjeux et contextes.
Actuellement, des manifestations franquistes se multiplient, deviennent de plus en plus violentes, ainsi préparent le terrain, pendant que les exactions sur l’ensemble de la population continuent comme depuis le referendum du 1er octobre 2017 (et en fait bien avant).
C’est n’avoir rien compris à l’histoire et la culture catalane, la détermination de la population, … et prendre un risque énorme sur l’avenir à court et moyen terme. Bien entendu, les prisonniers sont d’ores et déjà qualifiés de criminels, et les observateurs internationaux interdits. Quoique le système de gouvernance espagnol fasse, ce procès ne pourra être que politique, en interne tout comme en externe.
C’est toute l’Europe en laissant faire qui se tire une balle dans le pied !
