Quantique ET passage par le Verbe – les 7 et 12/02/2019 à l’aube

Le Verbe, au cœur et à l’origine de plusieurs mythologies et religions, est une des formes de matérialisation de l’Énergie Infinie telle que nous l’approchons avec le regard quantique.

C’était le 6 février dernier (2019) au terme d’une conférence centrée sur le mimétisme et les neurones miroirs donnée par Jean-Michel Oughourlian, dans le cadre d’un séminaire sur « Sciences de l’Imaginaire, Neurosciences et Physique Quantique, un dialogue » organisé de haute tenue par Joël Thomas et Mireille Courrent de novembre 2018 à novembre 2019 à l’Université de Perpignan. 

Pendant la conférence et les premiers commentaires, référence avait été faite entre autres passionnants apports à l’androgyne originel, la sagesse, le Verbe décrit dans plusieurs textes de « La naissance du monde » comme les appelait le regretté Claude Tresmontant.

Osons l’image que l’androgyne originel devait être (et est) immense, en fait bien au delà de immense car de la taille de l’ensemble de l’humanité. Ainsi que le Professeur Oughourlian l’avait avancé pendant la conférence, lors de la confrontation de Adam et Ève avec Dieu dans cette affaire du Serpent et de la Connaissance du bien et du mal, … nous y étions tous !

Tous ! …, je me réfère alors immédiatement aux travaux d’un Erwin Laszlo qui nous a proposé une connaissance par les chemins de la physique quantique du « champ akashique », connu de toutes les mythologies. Je me retrouve mieux, plus clairement avec mon âme de physicien par l’appellation d’Énergie Infinie ; réalité du Tout vibratoire aux infinis dont se déduit le corpusculaire, les corpusculaires, en fait donc intrinsèquement mélé au vibratoire, comme nous le savons depuis les travaux du XXème siècle dernier en physique quantique. LES corpusculaireS, car sont intriqués plusieurs univers, comme depuis Hawking de plus en plus tant d’astrophysiciens que de philosophes osent s’y aventurer, rejoignant ainsi les plus anciennes Écoles de Femmes et Hommes de Connaissance, ainsi que mes propositions dans l’essai « Élargir notre conscience au Multivert » (publié sur internet en 2013). 

Nous pouvons entrevoir alors que la physique quantique de l’infiniment petit, aux plans mini-micros, rejoigne le mini-micro du fonctionnement électrique (énergie) du cerveau tel que nous l’avait présenté le neuropsychiatre Pierre Huc à la conférence précédente : 100 MM de neurones avec 200 MM d’astrocytes en dynamique permanente. C’est une reconstruction de chaque instant de la totalité de notre système neuronal, témoin de la seule Réalité de chaque instant, lesquels se succédent à l’infini. La mémoire, elle, se trouve, et retrouve autant que de besoin, dans le vibratoire, à mes yeux d’aujourd’hui dans l’Énergie Infinie.

Aussi proposons que quantique est en lien, à ce niveau de correspondances, avec les neurones miroirs. Mais / Et il s’agit aussi des milliards des milliards d’individus, d’êtres. Ce serait une façon de considérer, avec cette découverte des neurones miroirs, que nous sommes en lien simultanément tant physique que psychique, et autres réalités. Ce qui, entre autres nombreuses conséquences en terme de « penser », devrait approfondir de plusieurs paliers la compréhension du psychosomatique.

Peut-être alors manquons nous d’humilité alors que le Tout (le Tao pour les asiatiques) est le tout des milliards de milliards dont nous ne sommes que l’un des éléments constitutif, unique certes mais insistons au sein de milliards de milliards (pour ne retenir qu’une image réduite aux limites des capacités de nos cerveaux pourtant si complexes mais non finis).

Alors, nous pouvons oser poser l’hypothèse que le Verbe de nos mythologies puis de nos Livres « sacrés » (faits psychosociologiques) est une des formes d’expression, en soi de création, une des formes de matérialisation, de l’ Énergie Infinie.

Voyons là, en liens et ponts transversaux interdisciplinaires, un des apports décliné de la physique quantique.

Je n’étonnerai pas celles et ceux qui me connaissent un peu, en voyant aussi là simultanément un autre lien clé de processus, soit une des façons de comprendre les phénomènes de synchronicité. Synchronicités telles que travaillées par Carl Gustav Jung (prophète du XXème siècle) en collaboration avec le physicien Wolfgang Pauli (Nobel en 1946) : lire « Correspondance 1932 -1958 » Albin Michel 2000. Avancée dans les connaissances révolutionnaire travaillée ensuite par Marie-Louise von Franz avec des Reeves, Cazenave, Solié, Pribam, Etter …

Ces continuités d’échanges contribuent à nos mutations de civilisations.

Michel André Vallée

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