Jeudi 13 février sur la 5, à 20H50 avec le documentaire scientifique : « Qui a tué Neandertal ? ».
Identifié sur cette planète de – 400000 à -30000 ans, des siècles en présence de Sapiens Sapiens. Principalement sur toute l’Europe (de l’Atlantique à l’Oural) et la bordure méditerranéenne de l’Afrique du Nord, quand Sapiens est venu en plusieurs vagues de l’Est et de plus bas en Afrique. Des centaines de sites mis à jour avec lesquels les anthropologues et scientifiques associés selon les besoins des recherches peuvent travailler. Impossible de dénier ce qui est avancé là aujourd’hui.
C’était un humanoïde robuste, agile, intelligent, excellent chasseur (voir à quoi les humanoïdes d’alors se trouvaient confrontés), aventurier parcourant aisément des distances fabuleuses (pour nous), il présentait des dons d’adaptation qui nous rendraient humbles, était très proche en symbiose avec la nature (la Nature) jusqu’à être capable de se soigner par elle, … jusqu’à des ébauches d’art qui n’ont rien à envier à bien des productions traditionnelles ou d’aujourd’hui. Quelle dentition remarquable sur les squelettes étudiés, comparée à la dentition déplorable de nos contemporains qui manquent de soins ! Sa posture n’était pas du tout l’apparence simiesque qui lui avait été attribuée fin du XIXème et jusqu’au milieu du XXème voire plus proche, mais semblable aux Sapiens. Aussi y a t’il eu pendant des siècles de multiples métissages. Aussi, la conclusion du documentaire est simplement que sa disparition apparente ne résulte pas la conjonction de maladies, de rencontres à des hordes d’animaux plus puissants, de la consanguinité, de l’anthropophagie, et d’une mini-période glacière qui les a fait disparaître. Simplement, les humains actuels portent dans leurs gènes des métissages variés de Neandertal et de Sapiens.
Elles-ils sont en nous, dans des proportions variables, les évolutions conséquences de l’épigénétique au fil des derniers millénaires donnant en ces XXème et XXIème siècles de cette Ère les races actuelles. Pourquoi dénier que les populations restées isolées plusieurs siècles, par exemple les aborigènes d’Australie, ne correspondent pas à des races ? Le genre humain se prive ainsi des partages de capacités portées et exprimées par chaque race, mise en valeur qui seraient tant utiles pour répondre aux difficultés que nous rencontrons. Pourquoi tenir absolument à considérer comme identiques un pur sans arabe d’avec un percheron d’avec un cheval islandais d’avec un cheval mongol ?
En massacrant les hommes rouges des Amériques, les hommes blancs se sont privés de capacités et de richesses d’expression restées longtemps irrécupérables et qui ne font que partiellement se reconstituer tout récemment. Les jaunes sont en train de se débarrasser, laver, des humiliations infligées par les européens fin du XIXème, et vont bientôt imposer leur système de normes, avec une autre forme d’intelligence collective.
Le problème vient d’une représentation de supériorité des »blancs » du fait d’ « avancées » scientifiques déclinées en technologiques, d’où des puissances militaires colonisatrices, puis de l’entretien de ces appropriations forcées par les académismes s’étant introjectés les racismes. Puis d’une doxa de pensée unique purement politique développée par les Nations Unies après la Libération, imposant le principe non fondé de l’inexistence de races. Certes il y avait à se libérer des erreurs tragiques des eugénismes magnifiés par les pensées totalitaires au sortir de cette « seconde » guerre mondiale, mais cela a été une autre erreur tragique que de dénier les apports utiles au bien commun du genre humain venant des dons des diverses races.
C’est tout le problème des pensées uniques, en toute matière, en soi non-scientifiques car déformant et réduisant l’adaptabilité des humains à rester en harmonie avec la nature (la Nature), dont ils sont pourtant partie totalement intriquée. Je développe cette réflexion dans l’essai « Passages vers l’Ère à Venir » (blog « arcencielxcristal.com « – Édition999, …), pages 10 et 11.
Toute « pensée unique », portant éventuellement le tampon d’un soi-disant académisme, ne peut être que partielle et partiale, antiscientifique, intolérante, … appauvrir le genre humain, pire le conduire sur des destins tragiques. C’est le cas de plusieurs religions, en économie de l’actuel néolibéralisme mondialisé (absurdité de prétendre que les mêmes normes sont adaptées à des contextes si divers), … Si on prend l’exemple de la psychiatrie, secteur qui tente de prendre en charge les décalages avec les « normalités » sociétales, cela fait des années qu’un Tobie Nathan ( « Nous ne sommes pas seuls au monde » Les empêcheurs de tourner en rond Le Seuil 2001) et ses équipes met en œuvre des prises en charge pluriculturelles, avec succès. Une fois de plus, c’est une question non plus de morale, mais d’éthique. Une fois de plus, les avancées en science, là en anthropologie avec le fait Neandertal, bouleversent les idées reçues (reçues pour un temps).
Le documentaire est très bien construit, riche, met en complémentarité les diverses recherches en cours.
Michel André Vallée 15 février 2020