Lorsqu’il y a plusieurs décennies, quand une relation m’a dite « tu devrais essayer la numérologie, cela t’irait bien », j’ai été étonné et l’ai regardée avec méfiance. En effet, décliner le dessin de toute une vie à partir d’une série de lettres (de notre alphabet) et de nombres (réduits de 1 à 9 qui plus est), d’une culture donnée parmi des milliers d’autres à une époque donnée, avait semblé carrément irréaliste à mon « âme » de physicien.
Mais j’ai toujours été curieux, attaché à fonder mes connaissances sur des constats et non des croyances (par contre d’une attitude ouverte quand aux constats), … partant attaché à m’informer, expérimenter. En conséquence, aux moments perdus pour les hobbies et se reposer les méninges, je suis allé écouter une conférence d’un certain Georges Guilpin (présenté comme maître en la matière) puis essayé. Et cela a marché tout de suite, avec la validation de mes retours par mes premières « victimes », immédiatement et pour certaines après quelques années ! Ce résultat après une centaine d’analyses ne s’est jamais démenti sauf une fois envers une personne avec laquelle j’étais très impliqué (normal).
Comment ce miracle est-il possible, le constat étant là, répété ? J’ai bien mis plus de trente ans à comprendre, soit jusqu’à l’écriture de mon premier essai (Multivert). Je vais tenter en quelques mots d’expliquer cela.
Les premières traces remonteraient au VIème siècle avant l’Ère Commune, où les cultures chaldéennes et hébraïques fusionnent plus ou moins. Au-delà l’origine de ce savoir est attribuée par certains anciens historiens et philosophes des Traditions à Hermès Trismégiste, personnage mythique dans lequel seraient rassemblées plusieurs sources de sagesses très anciennes, dont une filière en Haute-Égypte.
L’hypothèse développée ici fait appel au concept d’égrégore, de nature sociologique et culturelle. Le courant de psychologie des profondeurs d’orientation jungienne (Carl Gustav Jung n’aimait pas que l’on qualifie quelque chose de « jungien ») met en évidence le fait de l’inconscient collectif.
Les individus rassemblés dans une même communauté, vivant ensemble, exprimant leur énergie sur une longue durée dans des problématiques partagées sinon communes, constituent au-delà de leur inconscient individuel un inconscient collectif. Il en est ainsi de petits groupes durables tout comme de civilisations entières le temps qu’elles durent. Au plan des énergies subtiles, se structure ainsi une entité appelée par certains courant ésotériques « égrégore », … une sorte de « cloud » correspondant à un paradigme identitaire donné portant solidement ses propres caractéristiques. Sans même s’en rendre compte, tous les individus composant ce groupe humain ou s’y reconnaissant pensent et réagissent selon ce système de représentation. Elles-ils sont de la même « grande famille ».Ce système de représentation a souvent donné les bases de la constitution d’une langue, à laquelle sont attachés toute la diaspora de ce groupe, où que les gens vivent.
En hypothèse complémentaire, des milliards de constats depuis des millénaires mettent en évidence les liens complexes mais déterminants et étroitement structurés des vibrations des astres avec les tranches successives des vies de chacun. C’est ce qui a été dans plusieures civilisations développé avec les approches astrologiques ancêtres de l’astronomie. Ce constat est violemment contredit par les courants scientifiques positivistes certes, … cependant cette fois il ne s’agit plus au premier chef de physique quantique subtile (Jung avait travaille cela avec le prix Nobel de physique Pauli), mais de probabilités en mathématiques, avec une « chance » d’erreur aux confins d’epsilon. Les dernières confirmations physiques de prévisions mathématiques, par exemple après le boson de Higgs avec les ondes gravitationnelles et les évolutions des hypothèses quand aux matières interstellaires, pourraient bien aller dans ce sens.
L’autre hypothèse complémentaire relèverait plutôt du complexe anthropologie-ethnologie avec les travaux sur les variétés de structurations des « mondes du double ». De répétitifs points communs ressortent, dont le fait que les entités des mondes de physique subtile échangent avec les humains en empruntant des formes et des signaux intelligibles par ces derniers. Là encore, statistiquement, cohérence à epsilon de chance d’erreur de millions de constats, … d’où d’ailleurs la possibilité pour chercheurs et pratiquants de communiquer entre eux. Or, venus des lointaines cultures indiennes puis arabes puis occidentales, quoi de plus partagé et significatif que les nombres (devenus vulgairement chiffres). Une nouvelle universalité n’est-elle pas d’ailleurs en train de s’imposer avec le sang (binaire) des intelligences artificielles ?
Proposons de comprendre ainsi pourquoi et comment la science des nombres, plus vulgairement appelée aujourd’hui en Occident numérologie, est efficace avec une infime « chance » d’erreur. Les influences disons galactiques, de qualité simultanément physique et mathématique, impactent sur le mode vibratoire les caractéristiques de chaque individu, selon sa place ici et maintenant dans les espaces-temps. En l’occurrence c’est le potentiel à la naissance, la vie de l’intéressé se déroulant de fait rarement ainsi du fait des modifications commandées par ses environnements et ses libre-arbitres. Mais le cumul des expériences démontre quand même que l’orientation liée aux potentiels reste déterminante (cela c’est de l’histoire). Les structures ou entités des « mondes du double » utilisent pour les membres de chaque groupe humain ce qui est compréhensible et disponible au sein de chaque égrégore constitué avec le temps par les énergies des vécus des inconscients collectifs. Il se trouve que lors des Ères qui se déroulent (et évoluent) actuellement, ce sont les Nombres, les chiffres. Les chercheurs qui ont été attentifs aux constats au fil des années en ont déduits la science des Nombres.
Comme nous autres humains sommes sensibles à tout ce qui relève des communications avec ce qui dépasse les capacités réduites de nos systèmes perceptifs (nos cinq sens), nous attribuons un caractère sacré à tout ce que nous ne comprenons pas du fait des limites de nos connaissances « officielles » , d’où la majuscule à « Nombre ».
Aujourd’hui le 3 mars 2021, ayant atteins 76 ans, j’entame une « année personnelle » 2021 + 3 + 3 = 2027 = 11 = 2. Soit (pour faire court) qui sera très réceptive et émotionnelle où développer ce qui a été lancé l’année précédente (où j’ai en effet initialisé bien des choses). Année de dualité entre harmonie ou conflit, d’associations et de ruptures … Possibilité de relations nouvelles. Cette vibration sera selon une intensité ascendante puis descendante jusqu’au 2 mars 2022.
La science des Nombres est un processus opérant comparable avec celui qui fonctionne avec les alphabets dits « sacrés » : sanskrit, hébraïque, runique, maya … Les calligraphes chinois et soufis qui s’investissent avec art en conscience dans le dessin de leurs signes opèrent dans une attitude de respect proche.
Depuis peu des travaux étudient les liens entre écriture maya et physique quantique.
Aujourd’hui, où la mutation de notre (en fait nos) civilisation est déjà engagée depuis les prémices de l’Ère du Verseau (autour des années 90), la révolution des connaissances ne vient pas des « illuminés » d’un soi-disant New Age, mais bien des porteurs des traditions des peuples anciens pour certains appelés aussi « premiers » (des Mircea Eliade, Georges Dumézil, Jacobo Grinberg-Zylberbaum, Régis Boyer, Michael J. Harner, Carlos Castaneda, Kenneth Meadows, …) et simultanément des physiciens quantiques et astrophysiciens. Ces derniers, autour d’un Stephen Hawking, explorateur de la théorie des cordes et des trous noirs, ne considèrent plus rechercher dans l’univers mais au milieu de nombreux multivers. À suivre.
Cette évidence de la mutation de civilisation en cours est d’ailleurs une de celles qui paniquent nos lamentables et criminels « puissants » du Deep Power, dont une partie sont au courant. Leur réflexe est d’accélérer l’accumulation aux dépends de tous les humains et de la Nature par avidité, … comme l’a si bien décrit en économie un Joseph E. Stiglitz ; comme quoi tout est lié. Ces assassins, dans leurs pensées uniques radicales et leur avidité, ne se rendent même pas compte qu’avec nous ils précipitent leur propre perte, … tout comme sous Louis XV la caste qui se vautrait dans le luxe plaisantait : « après nous le déluge » !
Michel André Vallée 3 mars 2021
Courte bibliographie
Von FRANTZ Marie-Louise, Nombre et temps Psychologie des profondeurs et physique moderne, La Fontaine de Pierre, 1998
GÉRARDIN Lucien, Les carrés magiques, Éditions Dangles, 1986
GUILPIN Georges, La vie au fil des chiffres, « Éditions du Dauphin, 1988
LASSALLE Pierre, La numérologie holistique, Éditions de Vecchi, 1990
NIMOSUS Christiama, Étude sur des Nombres occultes, Guy Trédaniel, 1985
QUINN AVERY Kevin, La vie secrète des chiffres, L’Étincelle, 1974