Dans la même période où nous traversons une mutation de civilisation, nous réalisons des avancées spectaculaires de nos connaissances tant en astrophysique qu’en biologie, qu’en technologies ainsi que dans la plupart des disciplines …. des manifestations des trous noirs et l’hypothèse qu’ils renferment d’autres mondes, à la pré-industrialisation des moteurs à hydrogène, en passant par de nouveaux paliers dans les ramifications de nos états de conscience, et tant d’autres …
MAIS, notre genre humain continue majoritairement souvent (et sur des sujets clés) d’agir en déni de l’état de ces connaissances.
Un exemple macroscopique, avec le vivant sue cette planète. Nous autres du vivant, humains compris, avons besoin de l’énergie, de la chaleur, de la lumière, émises par la gigantesque (à notre échelle) étoile qu’est le Soleil , … ainsi que, pour assurer les cycles de vie, des équilibres saisonniers dépendant du parcours spécifique de la Terre autour de ce Soleil, ET aussi, parmi les équilibres dynamiques sidéraux des multiples autres corps célestes, … ce des millions de fois depuis des lustres. Lequel système solaire régule en permanence sa situation dynamique parmi des milliards d’autres systèmes.
Ce vivant est naturellement fragile, depuis toujours, comme dorénavant tant d’observateurs (sachants ou gens « ordinaires ») et d’Instituts (dans la majorité des Pays partant baignant dans des cultures diverses), ne cessent de le démontrer depuis au moins le milieu du XXème siècle,
Plusieurs des ex-extinctions sont maintenant identifiées. Le fait anthropocène est passé de l’état de proposition d’hypothèse à certitude scientifique, et seuls une partie des courants de pensée socio-économique le dénient encore.
Cette immensité infinie de réalité cosmique, une telle complexité loin d’être totalement décryptée mais qui tient depuis bien avant que le vivant ne se développe sur cette planète … pour voir que la majorité de nos « dirigeants » (pourtant suffisamment informés) et une majorité relative des populations, choisissent de « passer le temps » comme si tout allait continuer « d’aller bien », partant entrainent tout le vivant dans les pratiques contraires à tout ce que pourtant nous savons !
Les minorités, individus et Institutions, qui s’évertuent à alerter ne sont pas écoutés, sauf à la marge pour faire joli, à la limite du politiquement correct. Ou sont discriminés, voire exécutés.
Un exemple qui touche individus et collectifs au quotidien, avec les politiques de santé face aux vagues de COVID. Depuis la fin du XIXème, avec les travaux de Koch et Pasteur, nous connaissons les effets des vaccins et en avons les pratiques, avec les réserves quand aux efficacités relatives et effets secondaires et les conditions d’expérimentations préalables et d’utilisations. Nous avons depuis des décennies expérimentés et traversés plusieurs épidémies de virus, et disposons des centres et compétences de leurs manipulations. Ce champ relève effectivement de la santé publique et de la coordination internationale, partant du respect des évolutions de connaissances en ces matières.
Or, dans les politiques de santé mis en œuvre dans nombre de Pays, pour faire face au développement puis variants de la pandémie COVID, avec maintenant en octobre 2022 quasiment deux ans d’expériences et d’observations, force est de constater : que les démarches de confinement n’ont pas été efficaces (ils n’empêchent pas la résurgence de vagues de variants) et ont entrainé des coûts socio-culturels et économiques considérables (ainsi en Chine) ; que les vaccins confectionnés en urgence n’ont pas passés les épreuves d’expérimentations indispensables, partant que les vaccins à ARNm entrainent des effets secondaires invalidants voire mortels pour des populations croissantes avec le temps (statistiques publiques comme privées de sources variées de presque tous les Pays permettant analyses et synthèses contradictoires) ; que les politiques de santé menées par les divers Pays sont divergentes, souvent dans le désordre parfois même « au doigt mouillé » et sans coordination scientifique reconnue par l’ensemble de la communauté scientifique.
Et pourtant, dés le début, la communauté scientifique et les Agences de santé disposaient de traitements longuement connus et validés, permettant de faire face aisément à moindres coûts (évitant d’enfoncer plus les déficits publics). Mais « on » a préféré, tant au plan de plusieurs gouvernements qu’à celui des « masses » manipulées par les systèmes d’information de masse, diaboliser les meilleurs experts et praticiens, allant jusqu’au disciplinaire. « Le premier qui dit la vérité …… ».
Cependant, concernant cet exemple « au quotidien », aux USA la guerre entre clans pour et contre fait rage et risque d’emporter les responsables actuels de la politique fédérale de santé, la Chine qui a opté pour le confinement radical systématique ne s’en sort pas, la Suède qui a suivi l’état des connaissances et pratiqué l’immunité collective complété par la responsabilité sur les gestes de précaution maîtrise les vagues COVID, le Danemark et l’Autriche et même Israël ont fait marche arrière-toute, l’Inde nous donne l’exemple de l’efficacité d’autres médecines,… etc.
L’objet n’est pas dans ce billet d’ajouter à « théorie du complot » contre « théorie du complot » inverse, … mais de rester atterré par la mise de côté, en dépit de toute évidence, des connaissances que pourtant nous maitrisons ?
Bien entendu, nous sommes nombreux, du fait de nos multiples observations, expériences, travaux, à apporter des explications à ce phénomène récurrent de déni des connaissances, de tous temps et en tous lieux. Ces explications remontent tant aux savoirs et mythologies anciennes qu’aux dernières avancées en psychosociologie et neurosciences (entre autres disciplines).
MAIS QUAND MÊME, en conscience, en éthique, individuelles et collectives, sur le fond, en soi,… un tel déni, les humains disposant en permanence (presque tous aujourd’hui avec les moyens actuels de communication) des savoirs utiles et nécessaires, … et malgré les pressions des puissances des pétroliers, du militaro-industriel, des pharmaceutiques, …QUE LES HUMAINS SE PERMETTENT UN TEL DÉNI RESTE INCOMPRÉHENSIBLE.
Michel André Vallée 13 octobre 2022