LES INFINIS À L’INFINI

Le télescope Webb (JWST) est entré donc en service depuis juillet 2022, à 1500000 kms de notre planète Terre ; plusieurs sources scientifiques en ont fait état, bien entendu en premier lieu la NASA. Il fonctionne selon autant de dimensions que son miroir comporte de facettes, toutes repositionnées indépendamment les unes des autres, autant que de besoin en fonction des « cibles ». Soit autant de dimensions que de jeux possibles. Il complète, combien au-delà, Hubble, élargissant les gammes du visible.

L’analyse-synthèse des premières observations met d’entrée de jeu en évidence un essentiel premier, déterminant : l’univers, cet univers de notre système de perception, n’a pas de frontières, de limites; il est infini.

Soit pas de commencement ni de fin ! Ce qui est, la réalité, l’est à l’infini. Depuis l’époque de Einstein , nous savons que infinité des espaces donne simultanément infinité des temps.

Ainsi la Terre, au sein de son système solaire lui-même au sein de cette galaxie, se trouve au centre de nulle part. Il ne nous reste qu’à nous considérer comme référence de repérage à partir de nous-mêmes pour nous orienter.

Extrapolons, aux côtés de notre univers « mentalisé » tel que nous l’impose l’actuelle communauté scientifique (qui n’est toujours pas entièrement acquise au « multivers » des astrophysiciens), … extrapolons donc aux dimensions de Connaissance des autres univers des consciences plus ouvertes.
Nous sommes en droit de projeter aussi cette mise en évidence de l’infini de la réalité de ces infinis, dans leurs multiplicités.
Nous en sommes en droit :
– de part cette autre multiplicité, tant de fois constatée (« constatée » est préférable à « vérifiée »), de nos états de conscience par des milles de milliards d’individus.
– du constat historique que toutes découvertes ouvrent systématiquement à la multiplication des questions et énigmes nouvelles à résoudre … un jour.
– que, par exemple, les chercheurs en biologie russes (et leurs proches d’ailleurs) viennent d’ouvrir les avancées sur le génome aux ‘mondes du double ».
– …
– que l’on se trouve ainsi de plus en plus en cohérence avec les plus audacieuses avancées en mathématiques.

Dans cette même période de 2022, des physiciens du CERN ont mesuré la durée de vie du boson de Higgs, l’une des particules élémentaires, composant un champ (les champs ?) qui tapissent uniformément tout le cosmos. Elle serait, à ce niveau des travaux, de 210 yoctosecondes, de l’ordre de un point décimal suivi de 22 zéros, avec une incertitude de (+2,3/-0,9)X 10par -22secondes ! Nous tendons là aussi vers les infinis en matière de durée.

Il est remarquable que les avancées dans les infiniment grands ne se réalisent que par les progrès dans les infiniment petits. Les plus amples phénomènes n’étant physiquement concrétisés qu’aux niveaux les plus infimes. Toutes réactions et interactions physico-chimiques résultent de l’alchimie des différents paliers d’effets de masses (dont le phénomène par exemple des réactions en chaîne), mais la matérialisation se passe bien au niveau élémentaire. Puis leurs masses jouent.
On me pardonnera de pointer une fois de plus le parallèle-cousinage avec ce qui se passe aux plans des matières les plus subtiles, … par exemple dans les pratiques de magie fonction des degrés de netteté et d’intensité de l’intention.

Reste que, si les humains continuent d’éclairer les comments des processus, ils continuent de ne pas saisir le cœur des « pourquois » cela se passe ainsi. Même la petite minorité aux qualités de conscience les plus « riches », que plusieurs cultures qualifient « d’éclairés », restent dans l’humilité de simplement « constater ». Celles et ceux-là semblent être d’ailleurs bien souvent « hors normes ». Nombres d’analyses ou billets sur un Einstein & Co sont dans ce sens.

Par contre, la mise en évidence, désormais constatée-validée, de l’infini des infinis, … signifie l’effondrement des fondements de tous les modèles appuyés sur des logiques strictement fermées, sur des dogmes, des restrictions non (ou mal) fondées, les intolérances de pensées aux connaissances et concepts des « autruis » … ce qui n’interdit pas les choix éthiques, philosophiques, socioéconomiques, mais alors à assumer comme tels.

Une équipe du CNRS, sous la direction de Ursula Bassler, vient de publier en octobre l’excellent ouvrage « Étonnants infinis » ; outre le bilan actualisé, ce bel ouvrage annonce en physique et astrophysique ce que l’on cherche. Se préparer à penser déjà au-delà.

Les résistances prendront du temps avant d’être dépassées, comme trop souvent. En effet, tous les fondements éducatifs sont à refondre, toutes les dialectiques philosophiques sont à reconfigurer. Tous les systèmes d’organisation et de pouvoirs (le pouvoir est dans l’organisation) vont être bouleversés, révolutionnés par vagues de déploiement des infinis.
À nos mini-micros plans spécifiques de cette petite planète, cette nouvelle percée est appelée à être un axe premier structurant de l’actuelle mutation de civilisation(s).

Pouvons-nous en espérer des libérations peut-être plus « saines » des imaginations, … peut-être ?

Ce qui ressort là est en cohérence avec les non-conclusions de l’essai « Ombres individuelles et collectives » (publié à cet automne 2022 sur le blog « arcencielxcristal.com »), soit sur le chemin de la dilution au sein de « l’Énergie Infinie ». Les univers infinis sont finalement autrement pertinents que l’incompréhension de soi-disant univers finis, … car quel sens alors aux supposés vides au-delà ?
En fonction de quoi, goutons de trouver, pour toute personne donnée, en cette période sombre qui a perdu les sens « d’avant », de vivre sa vie le plus possible selon sa propre essence, sa propre nature de fond, le plus en vrai self possible, … parmi les trilliards d’autres qui, ici et en d’autres systèmes, tissent ensemble la réalité globale.
En l’occurrence, ce qui vaut ou pourrait valoir pour chaque être vaut pour tous les groupes, qu’elle qu’en soit leur taille.

Irréalistes ? … mais voir un sens pertinent auquel avoir confiance n’est-il pas ce à quoi aspirent tant de jeunes qui ne peuvent adhérer aux doxas actuelles.

N’apparait-il pas légitime alors de pousser toujours plus loin, le plus possible, les capacités des états de conscience de tous vivants, … partant d’en prioriser investissements et moyens ? Que cette attitude partagée, reconnue et actée facilite les améliorations contribuant au bien commun, quelque soient les talents et mérites de chacun, si divers, relèvera d’un choix éthique.

Ce billet est un cadeau de Jul, le temps de l’année, toujours renouvelé, où de part les cycles des astres les lumières recommencent une fois de plus de l’emporter sur les ombres, et où dans nos anciennes traditions toutes et tous dansaient autour du feu.

Michel André Vallée, semaines 51 et 52 de 2022