Délire géopolitique

Chine et Etats-Unis Le choc du XXIè siècle, thème auquel est consacré le N° spécial 170 pour avril 2020 de Manière de Voir, revue du Monde diplomatique. Comme à l’accoutumée pour d’autres thèmes, Manière de Voir fait un tour instructif et actualisé de cette grande question géopolitique, majeure puisqu’il s’agit d’une redistribution pour longtemps des pouvoirs sur cette planète.

Redistribution pour longtemps, à une période où tout s’accélère, une étude d’astrophysique récente constatant jusqu’à une accélération du temps cosmique ? Au moins jusqu’à ce que l’Afrique ne « s’éveille » à son tour (allusion au fameux titre de Alain Peyrefitte concernant la Chine) et redistribue les cartes, mais c’est pour un peu plus tard. Sauf que justement les Etats-Unis essaient d’y remplacer les deux vieux Empires de la Grande-Bretagne et de la France, … mais que c’est la Chine qui dans un habile jeu de Go qui voie loin remporte la mise pion à pion. Les chinois certes y placent les nouveaux États africains en dépendance relative, mais investissent dans des infrastructures de développement, pour des décennies, y créent des compétences, passent des accords durables, quand les « américains »  ne laissent toujours au terme d’une période d’exploitation-aliénation, que des sites abandonnés derrière eux, tout y étant épuisé (ce qu’ils font d’ailleurs aussi habituellement sur leur propre territoire, après avoir mené sur les « peuples premiers » un des génocides les plus « réussis » de l’histoire de l’humanité !).

Choc du XXIè siècle, pour reprendre le concept développé par Naomi Klein, vison du « choc » juste puisque la mondialisation basée sur les marchés (et non sur les développements des peuples et des nations) selon les principes de l’OMC « si bien » promus par Pascal Lamy & al, est nettement ces dernières années mise en échec. Deux ensembles de domination dorénavant semblent se structurer : la Chine n’a pas achevé de retrouver son statut d’Empire du Milieu et a annoncée en clair son ambition de tenir la place principale, quand les États-Unis porteurs du néolibéralisme ne connaissent que la stratégie du choc. Nombreuses sont les études de sages et/ou d’experts qui développent sous tous les aspects tout cela. Toutes les grandes Centrales de renseignement travaillent en permanence à l’analyse et la prospective des divers scénarios possibles.

Et l’Europe ? Cette vieille Europe qui a envoyé aux Amériques les « surplus » de tous les peuples de ses nations et mis sous le joug les civilisations précédentes, puis a imposé à la Chine, pourtant toujours en avance depuis trois millénaires, l’humiliation écrasante que l’on sait dont cette dernière est en train d’achever de se relever. Se faisant d’ailleurs, cette si belle Europe a généré l’empire des drogues, à partir de l’opium, comme la série documentaire Histoire du trafic de drogue diffusée en mars dernier par ARTE l’a si clairement montré. Cette Europe a essayé après guerre de se refaire une jeunesse, par la construction de l’UE, … mais a échoué à profiter de l’opportunité de repartir à zéro devant tout reconstruire : enterrement de la Communauté Européenne de Défense, dépendance des States avec les engagements dans l’OTAN, traité mortifère de Maastricht, référence en bonne place de l’économie de marché dans ses textes fondamentaux, échec de l’opportunité d’une avancée Fédérale non-alignée (tentée en son temps par un Tito) avec l’implosion du soviétisme et la chute du Mur, trahison des référendums de plusieurs de ses peuples (dont ceux de France) par le Traité de Lisbonne, … j’en passe. Un Président américain disait à juste titre : L’Europe, quel N° de téléphone ? L’UE est devenue, seule puissance (elle est toujours le premier marché mondial) à respecter les principes de libre-échange et à renoncer au protectionnisme, une passoire. Ses soi-disant « élites » ont été, patiemment au fil des décennies car on n’attrape pas des mouches avec du vinaigre, formatées à la mondialisation néo-libérale et à la pensée unique apprise à la Trilatérale et Bilderberg. L’infernal couple Thatcher-Reagan a accéléré le processus, jusqu’à la récente période « décomplexée » avec le début du XXIème. Il y a longtemps qu’un haut fonctionnaire français, sous le pseudonyme de Casamayor, a pré-décrit par plusieurs romans-documentaires le pouvoir des lobbies et des grandes multinationales sur des soi-disant « dirigeants » politiques, pouvoir tel que notre CE s’est carrément couchée sous leur influence. Le CETA après le TAFTA est rejeté par la porte, ils rentrent pas la fenêtre. Ce qui n’empêche pas la même CE de reprendre, discrètement, une attitude néo-colonialiste en passant quantité d’accords de libre-échange bilatéraux déséquilibrés avec l’Afrique et l’Amérique du Sud.

Pourtant, cette situation des Pays de l’UE est ressentie douloureusement par une proportion de plus en plus importante des populations. Les « élites » qui ne se sont pas laisser embrigader dénoncent cet état des choses. Mais les entreprises contrôlant la majorité des médias grand public font tout pour dénier, remplacer, modifier … bref manipuler l’information, en plus d’assurer la version moderne de « du pain et des jeux ». Ce bras armé de la majorité des pouvoirs actuellement en place « explique » ce que la « masse » doit savoir et comprendre. La dégradation en est à tel point que les anciennes recettes dignes d’un Goebbels sont de plus en plus ostensiblement utilisées. Néanmoins on ne contrôle quand même pas aussi aisément une large classe moyenne cultivée et des population qui aspirent à sortir des stress et mieux vivre, … à l’heure où au delà du transistor, la toile serrée d’internet met à disposition de tous non pas tout (loin de là) mais tant de choses, et permet tant de « partages ». Aussi, au sein de cette vieille Europe la contestation est croissante, déborde les minorités que le système tolère, d’où une situation d’incertitude et un fort risque d’instabilité systémique. Les Centrales de renseignement le suivent et le savent très bien : partant les « dirigeants » en sont informés.

Arrive le Coronavirus Covid-19, qui ne tue pas plus de monde que des pandémies antérieures, mais freine les économies jusqu’à reconnaître début Avril en arriver au niveau de la grande dépression de 1929. Tous (presque) les acteurs déclarent que la sortie ne peut être de revenir à l’état d’hier, ni même d’avant-hier. Il est évident et reçu que le système est en bout de course, et que là est l’opportunité d’une refondation en tous domaines. Cela se passerait donc en 2020 !

Aussi, les deux puissances en « choc » étant les États-Unis et la Chine, l’UE (et non l’Europe car la vraie Europe va de l’Atlantique à l’Oural) a la possibilité de se libérer des dominations outre-Atlantique, et de ne pas passer à côté de l’opportunité de s’affirmer cette fois comme nouvelle puissance d’un monde multipolaire en redéfinition. C’est une restructuration allant jusqu’aux fondamentaux de l’éthique, utile et nécessaire, qui là serait possible.

D’un côté les États-Unis sont en crise et fortement affaiblis. Cela fait des décennies que de grands penseurs et économistes américains eux-mêmes décrivent la dégénérescence de cette Fédération (en quoi la Californie ressemble-t-elle au Texas ou à New-York ?). Cet État a toujours exploité les autres, et éliminé les opposants à sa manière de voir. Son fantasme d’american way of life consomme l’équivalent de dix planètes aux dépends de tous les autres. Pour la plupart les p’tis gars (bien sur beaucoup sont morts) qui sont venus en 44 n’étaient pas les fils de riches mais de pauvres et de noirs (comme plus tard au Vietnam), et le Plan Marshall n’était pas gratuit mais une réédition du Cheval de Troie.

De l’autre côté, la Chine n’est pas seule, mais au Milieu d’un ensemble qui comprend la Russie et une dizaine d’autres États en coopérations sur la longue durée. La Révolution est proche d’être apaisée, et l’importance de la croissance des classes moyennes est telle que les régimes ne peuvent qu’évoluer, dans le cadre d’une tout autre mondialisation indéniable qui se dessinera « autrement ». Une des références de la Chine : la sagesse, dont l’expression en organisation par le confucianisme est au cœur de son inconscient collectif. L’investissement gigantesque dans les nouvelles routes de la soie, piloté dans une vison long terme, dresse le prochain tissage. La Chine sait négocier, pratiquant depuis toujours le jeu de Go, quand les américains ne peuvent l’emporter aux échecs sur les russes qu’au moyen d’artifices méprisables (partie de Reykjavík). La Chine et ses alliés vont eux-aussi tirer enseignements de leur apprentissage de la pandémie Covid-19. Déjà la toile de liens entre Chine, alliés de la Russie, Europe, Afrique, … existe et se développe.

Entre les deux (avant que l’Afrique ne s’éveille), l’Europe, si elle savait faire sa Révolution dans une Fédération des Régions-États riches chacun de leur culture, détient encore les potentialités de tenir sa place, spécifique. Il suffirait de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain, et de développer ou réactualiser toutes les capacités tant culturelles qu’économiques, scientifiques, artistiques, de qualités humanistes et sociales  … en tant de disciplines. Y procéder en coopérations de complémentarités dans son nouveau cadre global interne. Il faudrait le faire nettement, avec force, en mutualisant nos moyens de connaissances et de défense. L’option de la laïcité, dans la diversité respectée des convictions, serait à affirmer en tant que ciment spécifique. Nous sommes sortis des guerres de religion, et de la guerre religion/État du début du XXème, et devons dépasser clairement et fermement l’actuelle offensive islamiste. Si un des États actuels de l’UE n’en était pas d’accord, qu’il en soit immédiatement possible, avec simplicité. 

Au moment où j’écris cet article, Marianne dans son N° 1205 du 17 au 23 avril publie États-Unis grosse déprime ou grande dépression. Comme je l’ai indiqué dans une conférence donnée en novembre dernier La Chine devenue première puissance mondiale … en pratiquant le jeu de Go, à quoi servent dix porte-avions avec leurs armadas, au temps des sous-marins nucléaires d’attaque, des dernières générations de missiles, … et surtout de l’Intelligence Artificielle !

Délire géopolitique, vraiment ? Nous savons ne plus avoir un seul mois à perdre en regard des enjeux éco-systèmiques. Le re-dessin (re-dessein) des puissances, partant des pouvoirs, doit avoir lieu ici et maintenant.

Michel André Vallée 18 avril 2020

LUTTE CONTRE LA DROGUE ET RÉVOLUTION

Hier soir 26 mars, comme chaque jeudi, ARTE a donné quelques épisodes d’une série scandinave. Cette note non pour vanter ces séries, … même si les romans et films scandinaves sont le plus souvent rigoureux sans peur de montrer ce dont est capable l’humain, quasiment des documentaires. Rien de bisounours et eau de rose.

Non, cette note car à un moment, dans le film, le cap d’une filière du tronçon Espagne-Danemark de fournitures de drogues trouve un nouveau « client » (un distributeur) qui lui passe marché de une tonne par semaine : UNE TONNE PAR SEMAINE ! À la question : « comment écoules-tu tout cela » l’autre répond : « Danemark + Suède du Sud + un peu de Nord de l’Allemagne ».

En fait, tout à fait réaliste, et à l’image du « marché » global de l’Europe, … et je ne parle pas de certains « ailleurs ».

C’est l’état du « marché », que le système socio-économique et culturel actuel a amené, souvent avec la complicité clientéliste et intéressée de clans discrets de nos autorités.

Perte des anciens repères de valeur (dont celles du travail), diminution du niveau moyen de sens critique, généralisation des états permanents de stress lié aux dégradations des conditions de vie et de la pensée unique qui s’est installée, logique dominante de marché et de l’argent roi facile et rapide, …

Une remarque en parallèle. Suite à l’attitude de « communication » qui se veut guerrière dans le discours face au Covid-19, les résultats des sondages auprès des français oscillent dérégulés et aléatoires entre des extrêmes contradictoires. Les français semblent ne pas savoir ce qu’ils pensent et veulent.

Pas étonnant quand une majorité des classes moyennes et qualifiées d’« inférieures », autrement dit les manants, les moujiks,  « karchérisables », les « sans dents », les « riens » et autres « ploucs », … tient à maintenir les petites habitudes de confort et de plaisir facile sans efforts, … et rêve là pendant le confinement de revenir « comme avant ». Cet avant pourtant tant critiqué (largement instruit à juste titre) il y a encore peu. Bien trop de jeunes et moins jeunes, dans ce contexte, constituent le solide marché de la drogue. Il faut oublier les réalités, et tenir dans le peu que l’on a, par tout ce qui est virtuel (dont la drogue au quotidien).

Un Pays a-t-il réussi à s’en sortir ? Oui, la Chine.

Comment la drogue s’était introduite en Chine ? Par l’exécrable conquête impérialiste des puissances occidentales au fil du XIXème siècle, n’hésitant pas aux canonnades quand le pouvoir chinois d’alors s’était révolté.

Comment la Chine et les chinois se sont libérés : par la Révolution, en fait deux révolutions.

D’abord le tissage des liens entre le mouvement du bas et le mouvement du haut, emmené par Sun Yat Sen. Puis, lorsque le régime de Tchang Kai-chek a failli, par la seconde révolution finalement menée par Mao Zedong, avec tous ses dramatiques aléas, puis Deng Xiaoping, puis actuellement Xi Jinping. Qu’on se rappelle le roman « La condition humaine »  en 1933 d’André Malraux, avant qu’il ne s’engage dans la guerre civile d’Espagne en 36-37 avant d’écrire « l’Espoir ». Plus d’un demi-siècle et trois guerres civiles pour y arriver ! Mais ils y sont parvenus.

Et, si on porte son regard loin dans l’histoire sur au moins trois millénaires, finalement, il y a lieu de constater que la Chine a toujours été en avance sur l’Occident.

J’en tire là pour l’instant en conclusion qu’une Révolution de fond nous est nécessaire, et qu’un pouvoir fort est utile pendant un certain temps. Tous ceux qui en ont la stature ont été obligés de dire (et faire) que l’on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs.

Le prochain se structurera-t-il donc autour de l’écosystème, du climatique, de la réduction au minimum incompressible de l’énergie fossile, de la priorité de l’humain et de la nature sur l’économie financière, d’un usage raisonné de l’Intelligence Artificielle, d’une éthique humaniste ?

Les stratégies saines vont « vers le haut », et hissent « vers le haut » ce qui pèse lourd « vers le bas ». Puisse l’expérience partagée du coronavirus Covid-19, goutte d’eau qui fait déborder l’outre en période de mutation de civilisation, faire exploser les plafonds de plomb et les plafonds de verre.

Michel André vallée              27 mars 2020

DU TEMPS POUR LIRE

Confinement qui risque fort d’être prolongé et durer, soit, outre travailler son jardin pour ceux qui en ont et faire à la maison les petits travaux qui attendaient, écouter de la musique, méditer, être plus présent à son prochain …, du temps pour lire.

Au sortir qui arrivera de toute façon, il y aura un avant et un après. Les gouvernances et les fainéants de confort qui pensent à « comme avant » sont dans l’absurdité, donc il est utile de mieux comprendre ce qui en est des dysfonctionnements de notre système.

Je vous propose un choix de lectures :

Jean-Michel Truong, Le Successeur de pierre, Denoël Folio SF, 1999

Edgar Morin, La voie Pour l’avenir de l’humanité, Fayard, 2011

Naomi Klein, Tout peut changer  Capitalisme & changement climatique, Actes Sud Lux, 2015

Pablo Servigne, Raphaël Stevens, Comment tout peut s’effondrer, Seuil, 2015

Paul Jorion, Se débarrasser du capitalisme est une question de Survie, Fayard, 2017

Heinrich Geiselberger (sous la direction de), L’Âge de la Régression, Premier Parallèle, 2017

Bernard Stiegler, Qu’appelle-t-on panser ? 1. L’immense régression, LLL, 2018

Yuval Noah Harari, 21 leçons pour le XXIe siècle, Albin Michel, 2018

Vicent Partal, Nou homenatge a Catalunya, ara llibres, 2018

Joseph E. Stiglitz, Peuple, Pouvoir & Profits Le capitalisme à l’heure de l’exaspération sociale, LLL, 2019

Xavier Deulonder i Camins, I si Hitler hagués guanyat le guerra ? El mon de Fatherland, Libres de l’Inde, 2019

Barbara Stiegler, « Il faut s »adapter » Sur un nouvel impératif politique, Gallimard, 2019

Bernard Stiegler, Qu’appelle-t-on panser ? 2. Le leçon de Greta Thunberg, LLL, 2020

Michel André Vallée, Passages vers l’Ère à Venir, sur internet par blog «  arcencielxcristal.com « (WordPress), 2019

… avec tout cela, le tour est fait de la question. Le premier n’est pas un essai mais un roman de science-fiction … mais si pertinent !

(Michel André Vallée mars 2020)

De « J’accuse » à « il y en a « vraiment » marre » !

Voltaire avait pris fait et cause, à ses frais (mais il en avait les moyens et habitait à côté de la frontière suisse) pour une femme qui ne le concernait en rien mais face à un pouvoir carrément décalé. Hugo s’est exilé tant que le « pouvoir » en place lui apparaissait illégitime ; il a écrit, lui grand bourgeois d’alors, « Les misérables », décrivant la vérité. Zola s’est décidé à prendre le risque de rester « juste », et a publié l’article de journal « J’accuse » ; il en est mort, assassiné, … peu avant « La grande boucherie ».

La nuit du 1er de l’an, l’église de Jean-Sébastien Bach à Leipzig a été vandalisée, des pierres fracassant des vitraux du XVème siècle : est-il besoin de commenter les symboles de cet acte inacceptable. D’autant que, outre être « non-politiquement correct » n’est-ce pas, je me mettrai en danger en appelant un chat …un chat.

Le même 1er  janvier, le soi-disant « Président » de la République française a élevé à la « dignité » d’officier de la légion d’honneur le Président de la filiale française de la première puissance financière « américaine » Blackrock : une ignominie, … mais qui ose, après sa visite à NY au siège de ce « Machin », montrer au grand jour au bon peuple de façon « décomplexée » un des marionnettistes de nos systèmes de gouvernance !

Le jour même où nous apprenons que le richissime Carlos Ghosn, qui avait eu l’outrance de fêter son anniversaire somptueusement à Versailles, gravement coupable, s’est exfiltré de la justice japonaise pour fêter le nouvel an au Liban, une ou un membre de l’actuel gouvernement français annonce sur une chaîne privée de télé que s’il vient en France il ne sera pas extradé !!!

Trois actes symboliques de ce qui ne devrait plus être supportable, qu’elles que soient les convictions et orientations politiques et culturelles des un(e)s et des autres.

Aujourd’hui, l’Espagne néo-franquiste va officialiser la destitution pour 18 mois du Président en exercice de la Catalogne, Quim Torra (Joaquim Torra i Pla), coupable d’avoir « refusé » de retirer de la balustrade du palais de la Generalitat à Barcelone une banderole dans le sens des droits fondamentaux européens ! C’est la caste qui a « assurée » le 155 qui continue, en même temps que les exactions auprès de milliers de citoyens dans leurs droits continuent. La justice européenne réhabilite « enfin » les élus indépendantistes d’un peuple qui s’est prononcé, … pffft, olé !

Certes, on me rétorque souvent qu’il s’en passe de bien pire sur notre petite planète depuis longtemps, au Brésil et maintenant en Bolivie (le Chili remet en cause le système néo-Pinochet), en Afriques, au Kurdistan, dans le traitement des animaux tant d’élevage que sauvages, … l’immobilisme face au climatique.

Mais TROP, C’EST TROP.

Le 15 novembre 2018, quelques jours avant l’épisode 1 des Gilets Jaunes, je publiais l’article « Une ébauche de 1789 … et/ou de 1905 ? ». Je n’en retire pas un mot. … Malheureusement, car il va y avoir beaucoup de casse, là où nous savons tout ce qu’il est nécessaire dans nos contextes de savoir. Pardon de me répéter.

Bon, allez, il est 8 Hs ce 3 janvier de l’an 2020, je vais consulter les infos …

Passion ou raison ?

Ainsi la Chef d’État de la Birmanie, Prix Nobel de la Paix, comparait devant le tribunal international de La Haye ! Pourquoi pas le Président actuel de la Turquie, qui massacre les kurdes impunément et que l’on a laissé faire campagne en Allemagne ? Pourquoi ne pas capturer les coupables de cette envergure et les juger devant les médias mondiaux, comme le Mossad a su le faire avec un Eichmann ? Quels marionnettistes sont derrière ?

Curieux de voir qu’elle va être sa défense. Crime contre l’humanité en extrême-Orient, mais à la demande d’un chef d’État d’Afrique. Au lieu d’être pour une instance internationale aussi symbolique dans le « juste », on s’accroche à la forme du juridictionnel, et on s’en prends aux « petits ». Ce qui manifeste un manque d’Être.

S’en prendrait-on au Président des États-Unis, ou au Président de la Chine ?

Non, c’est une question de pouvoir où la passion l’emporte sur la raison. Le crime des bouddhistes birmans serait d’éliminer une minorité musulmane. Alors, que les instances de cette planète capturent et jugent tous les dirigeants qui s’en prennent à une minorité sans défenses ! Car les questions de religion sont questions de pouvoir, et questions de passion. Le juridictionnel se prétend de « raison » mais ce n’est qu’une façade pour faire propre. Une fois de plus : Quels marionnettistes sont derrière ?

Nos jeunesses, qui « bougent » actuellement quasiment partout voulant un autre monde qui ne soit ni néolibéral mondialisé, ni islamiste, ni fasciste …, en pensent quoi, voient comment nos « systèmes » ? Ce sont eux qui seront aux manettes dans dix à vingt ans !

En attendant, ici et maintenant, il est possible à partir de cet acte de faire plusieurs constats :

  • au-delà de l’importance qui a de tous temps été évidente, le poids accordé dorénavant à l’Afrique, qui deviendra continent dominant avant la fin de ce siècle.
  • le fait que le bouddhisme (les bouddhismes) ne sont évidemment pas une philosophie mais une (des) religions ni plus ni moins que les autres, donc qui entrainent les passions. Ce qui est cohérent avec le décès cet été d’un Sogyal, monstre de passions ; chaque maladie étant toujours symbolique soit en interne soit en externe (épigénétiques), l’embolie pulmonaire de cet individu signe.
  • malgré le dévouement d’une partie de leurs membres, les instances internationales ne peuvent être « justes », et dépendent aussi de marionnettistes.

Michel André Vallée 11 décembre 2019

L’empire du Milieu N° 1 de l’Art mondial

La Chine première puissance mondiale du marche dé l’Art. C’était hier soir (07/08/19) un film documentaire ARTE en seconde partie de soirée. Pour la production artistique (peinture, sculpture, … à l’intérieur et en lieux publics, …) ET le marché international de l’Art, la Chine est venue à égalité et vient de dépasser les USA, … et ce sur tous les continents de notre planète. Les experts et responsables US en la matière n’y ont pas crû et fait toutes les vérifications, … et ç’est !

Le haut du panier du marché actuel des States ne s’appuierait que sur 2 signatures, les chinois sur 47, sans parler des milliers du reste des paniers. De plus, les réalisations présentées, certes modernes et engagées (évidemment) sont harmonieuses, parlantes … de mon regard s’entend.

La Chine, chez elle comme sur tous les continents, qui porte le Go (Sun Tzu) dans son ADN, applique ainsi aussi les recommandations de Macchiavel dans le Prince, … si heureusement mises en pratique comme on le voit à Florence (un des principaux musée vient d’être totalement remanié aussi y aller ou retourner).

En effet, l’Art est tout autant politique que poétique, il magnifie en géopolitique. Ainsi, non seulement par l’économie mais aussi par l’Art, l’Empire du Milieu « impose » au monde sa vision du Monde.

Et l’Europe, la vraie Europe … quoi et où … ?

Si, à partir de ce symbole fort, avec le recul, on considère l’ensemble des rapports de force entre la Chine et les USA, on comprend que les autorités “américaines” (quelle outrecuidance que de s’attribuer ce qualificatif) soient furieuses, … et pourtant … . Ce qui pourrait inquiéter, quand on observe le manque de maturité émotionnelle de trop de dirigeants des States, … c’est qu’un fou de rage appuie sur le bouton (en oubliant les sous-marins nucléaires d’attaque …) ; et alors il est à espérer que l’entourage du fou refuse la mise en œuvre, … tout comme il y a quelques temps un chef de poste avancé soviétique a eu la sagesse de nous éviter la déflagration !

Michel André Vallée Jeudi 8 août 2019

Semaine 26 (JUIN 2019) géopolitique

Au G 20 à Osaka, Trump et Xi Jinping se rencontrent à deux, hors des plénières. Trump revient sur ses déclarations et une partie de ses actes de guerre commerciale contre la Chine ! Les économies des deux pays seraient devenues trop intriquées >>> en fait c’est la Chine qui a réussi son jeu de Go économique sur les deux territoires, et échappe aux décisions yankees sur Huawei notamment, soit l’arme la plus efficace (même si elle pose ici en Europe des problèmes aux écologistes en matière de santé).
En Iran, Trump renonce à bombarder l’Iran malgré une fois de plus un montage grossier dont personne n’est dupe. L’Iran a pour alliée la Russie qui a pour alliée la Chine. La Russie a nettement posé ses piquets au Moyen Orient ; l’armada des States ne compte pas plus que cela. Et les nouveaux systèmes antimissiles russes, technologiquement plus avancés, ont stoppé les positionnements américains à l’Est de l’Europe.
En Amérique du Sud, un coup d’État militaire contre le gouvernement est déjoué au Vénézuela. On sait d’où viennent les coups d’ État militaires en Amériques centrales et du Sud. La Russie et la Chine ont de gros intérêts financiers au Vénézuela. Toujours en Amériques du sud, l’accord de libre échange est convenu entre la CE et le Mercosur (Brésil – Argentine – Uruguay – Paraguay) ; on peut ne pas aimer cet accord pour plusieurs raisons, mais du fait même l’Amérique du sud est un peu moins chasse gardée des States.
Aux États-Unis même, les États et les villes ont des marges de manœuvre telles que le refus de la Maison Blanche de s’engager sur le climatique rencontre la désobéissance affirmée de ces entités, donc la forte minorité réactionnaire ne contrôle pas son jeu de Go interne.
À suivre …

Une dictature douce et efficace ?

Hier soir, le dossier d’ARTE a été consacré à Tiananmen. Il y a trente ans, en juin 1989, les étudiants de Pékin, puis le peuple de Pékin, vite relayés par les étudiants et le peuple de toutes les grandes villes de tout le territoire de la Chine, ont failli réussir une Révolution vers un État et une Nation démocratiques quasi-utopique (au sens de Thomas More), à l’époque où le Grand Gorbatchev animait en Russie encore soviétique la Pérestroïka. La direction du Parti communiste chinois était divisée, a été sérieusement ébranlée et a failli négocier avec les représentants élus du mouvement, qui avaient eu la qualité de s’auto-organiser en si peu de temps. En effet la première vague de l’armée, envoyée pour « remettre de l’ordre », s’est retournée et a pactisé avec « son » peuple. Mais la section conservatrice de la direction du Parti l’a emportée, et a donné tous les pouvoirs a Deng Xiao Ping, qui a alors envoyé les forces d’élite et des soldats endoctrinés pour sortir du « chaos » et, au bout d’un mois et demi d’occupation, tirer à balles réelles pour nettoyer d’abord Pékin puis la place Tiananmen, puis exécuter ou emprisonner tous les animateurs saisis. Impossible d’évaluer le nombre de morts, estimé par recoupements des témoignages entre 1000 et 3000. Encore aujourd’hui il est impossible en Chine d’évoquer tout ce qui est lié à Tiananmen.

Excellents trois documentaires précis, deux de 55 minutes réalisés à partie des Tiananmen Papers, puis un de 55 minutes, inédit, sur l’engagement de l’une des premières figures d’animation du mouvement, Liu Xiaobo, revenu d’urgence des States à Pékin, puis qui a décidé deux fois de rester, avant de mourir après 9 ans d’emprisonnement, pendant lesquels il a écrit des caisses de manuscrits depuis disparues.

Voir et revoir ces trois documentaires, vivants et clairs,  … pour savoir et objectiver l’histoire.

Bon, qu’en est-il depuis ? Les gouvernements chinois ont verrouillé le système en ce qui concerne l’information tant totalement avec intelligence en interne qu’autant que possible en externe. Ils ont redouté par dessus tout que se reproduise en Chine ce qui est arrivé en Russie avec un Gorbatchev, donc que le Parti se délite et ne contrôle plus l’évolution du Pays. MAIS, comme chacun sait, Deng Xiao Ping, disposant alors de tous les pouvoirs, a ajusté la politique par « peu importe la couleur du chat pourvu qu’il attrape les souris, donc enrichissez-vous », vivez de plus en plus à l’aise en contrepartie de la privation de libertés nécessaire à la pérennité du système de pouvoir, capable de hisser tout le Pays, ses populations, à redevenir l’Empire du Milieu.

Xi Jinping, son successeur, continue cette gigantesque partie de jeu de Go, sur laquelle je reviendrai, en maîtrisant encore plus le système par la présidence à vie, et en dépassant le projet de redresser de son prédécesseur, par le projet affirmé à la face de cette planète d’être la première puissance mondiale. Ainsi l’humiliation profonde infligée des décennies fin du XIXème et début du XXème par les puissances occidentales d’alors, sera définitivement effacée donc dépassée.

Quiconque a eu affaire durablement avec des asiatiques sait d’abord qu’il est vital qu’ils ne perdent pas la face, ensuite que ce sont de durs travailleurs qui savent depuis des millénaires jouer le temps. Entre autre stratégie, les dirigeants chinois ont su encourager, développer, une large classe moyenne, sur un damier élargi où toutes les catégories ont leur place, à condition de rester loyale à la nature du système, du gigantesque clan. Personne n’a faim, tout le monde a sa maison ou son appartement, il voit ses moyens de vivre dignement progressivement s’améliorer, s’il tient son rôle selon ses capacités. Actuellement, est progressivement mis en place, selon un processus d’expérimentation, la pratique du « crédit social », où toutes les « bonnes » actions loyales donnent droit à des « bons » points, et où tous les actes décalés par rapport à l’éthique dominante (exemple traverser la rue hors des clous) retire des points. Plus on gagne de points, plus on dispose individuellement de degrés de liberté dans le cadre des règles collectives, … et l’État en est concrètement capable en utilisant systématiquement (pas de faille, ou si peu)  les progrès des nouvelles technologies, … caméras partout et algorithmes adéquats.

Pour tenir compte une nouvelle fois de la science fiction, dans le Successeur de Pierre, Jean-Michel Truong décrit nettement la différence entre l’horreur des conditionnements masqués à l’Occident, et la gestion plus intelligente et efficace (toujours le jeu de Go) en Extrême-Orient.

Ce qui s’est passé à Tiananmen pourrait bien se passer (évidemment un peu différemment) par chez nous. Ensuite ? Ce sera selon les systèmes de gouvernance que nous choisirons. Choisir ? Sans projet qui nous dépasse et nous meuve ?

Michel André Vallée     5 juin 2019

LA TRANSPARENCE … EST POSSIBLE, ELLE EXISTE.

Une des attentes, un des désirs, une des demandes marquantes de notre période de recherche de sens par certains, ou d’abandon et laissez couler par d’autres, ou de colère rentrée ou violente par d’autres encore, …, est bien la « transparence ».  Voir, savoir, comprendre, demander, exiger, goûter, en jouir, contrôler, en détenir le privilège, s’assurer …

Elle semble inatteignable, idéale, utopique, un espoir de fond derrière le cumul de constats de complexités croisées et intriquées croissantes. Impossible ? Une idée spiritualiste, voire poétique ?

Si souvent, moi-même, dans tant de débats ou d’échanges, j’ai opposé à cet appel de transparence le principe de réalité, un de mes leitmotivs.

D’autant plus que le contexte culturel, politique, sociologique, trop souvent (pas toujours) en déliquescence, est aux manipulations, batailles stériles entre « sachants », publicités abusives, mensonges politiques et techniques, intrusions diverses, fake news, … etc … au moins dans cette civilisation occidentale,…  et pour ce que nous pouvons en savoir voyons certes différemment mais guère mieux ailleurs. Même, de et dans tous les courants religieux sans exception, scandales et violences ressortent, ici et là.

Et bien j’avais tord. Nous disposons d’au moins un cas majeur, transnational, planétaire, de transparence concrète, assurée, validée. Et s’il en est un de cette dimension, il doit en être d’autres. Reconnaissons d’ailleurs qu’il en est des milliers de taille bien plus modeste au travers d’initiatives locales en de nombreux domaines, … même si elles ne font pas, « encore », le poids, pour que notre système aux abois bascule.

Ce cas fonctionne depuis 2006, soit 13 ans, et s’appelle Wikileaks. Je le connaissais mal. Mais par l’article de Juan Branco dans Le Monde diplomatique N° 782 de ce mai 2019, j’en ai découvert toute la qualité.

Wikileaks a été organisé par une équipe de militants autour de Julian Assange, australien de 48 ans. C’était jusqu’à il y a quelques semaines le réfugié politique le plus connu de la planète. Évidemment, l’équipe Wikileaks travaille au cœur d’un réseau hyperprofessionnel d’experts underground des technologies de l’information et de la communication, professionnels et organisés au point que les agences spécialisées des grandes puissances n’y peuvent mais ! Par exemple lorsque Wikileaks rend public l’arsenal numérique de la CIA, il désactive de facto l’ensemble des armes utilisées par l’Agence pour pirater ses cibles.

Ce que je ne savais pas et qui m’a frappé dans ce cas est que les centaines de milliers d’informations hautement sensibles rendues publiques soient toujours accompagnées des références sources d’origine, validées et vérifiables, ce qui est si rare. De plus, aucune de ces centaines de milliers d’informations n’est fausse, ce qui est unique. Nombreuses y sont les révélations qui démontent de façon nette, radicale, incontournable (et quelques soient les manœuvres juridictionnelles dilatoires) finalement inéluctables, les malversations et horreurs de nos systèmes de gouvernance.

Donc, et ce de façon moulte fois répétée, actualisée, sur des champs et dans des dimensions divers, LA TRANSPARENCE EST POSSIBLE, ELLE EXISTE.

L’impact a été et est encore tel que tout a été tenté pour réduire, discréditer cette structure, ses mandants dont certains sont emprisonnés, son leader. Assange a été accusé de quasiment tout au travers de campagnes de presse massives, sans preuves.

Avec le temps, des paramètres de contexte changent ; ainsi on sait que l’Équateur après le remplacement de son Président a permis l’arrestation d’Assange dans son ambassade de Londres, et que les USA demandent son extradition. Le prix de la trahison : 10,2 milliards d’euros, hauteur de chiffre significative.

On peut se demander d’ailleurs comment il est possible que ce héros soit encore en vie en état d’agir ? Peut-être simplement qu’un accident soudain ou une maladie terrassente serait trop clairement une signature ; mais il est vrai qu’il devient de plus en plus difficile de procéder ainsi « sans risque », comme le FSB russe le sait bien, les sections action d’autres Agences aussi.

Mais, qu’il advienne un « accident » ou non à Assange, le processus est lancé et fonctionne.

D’une part il convient de prendre cet homme, qui a tenu des années dans des conditions inhumaines, droit et fidèle à lui-même, comme un héros exemplaire.

D’autre part, et plus globalement pour nous ici, la transparence tant espérée, concrète, active, pas seulement idéal éthique, est possible et existe !

Observons sa forme, sa pratique, son style, ses conditions, sa qualité… alors sur le fond le sens de son éthique.

Michel André Vallée Mai 2019

Même les Rois des Dieux ne sont pas parfaits

Partage d’un regard certes local (France) et ponctuel (les mouvements sociaux en cours), mais est en soi une facette de bien des choses ; voici :

L’actuel Président de la République française va donc faire une déclaration présentée comme solennelle ce soir, visant à donner sa posture et ses choix de mesures à l’issue de ce qui a été présenté comme un « Grand débat ». Je fais un en-cart/ mon champ habituel de partages (sur Facebook) ici, AVANT ce soir, pour « partager » un commentaire sur un autre blog, suite à une analyse fine du cas Emmanuel Macron.

Voici :  » Selon les cas, l’ancrage à un ou des « dieux » est une métaphore ou une illusion, toujours un jeu de pouvoir. Les sympathisants de Brassens feront volontiers référence à Bacchus par exemple, mais même le sympathique prolixe Bernard Werber qui nous a pondu une trilogie « Les Dieux » s’est toujours bien gardé de s’y assimiler ; moi-même j’en apprécie quelques -unes et uns, sans les nommer ici. Mais ce Président de la République française, lui, s’est identifié à rien de moins que le suprême, Jupiter. Chacun pensera selon son système d’identification ce qu’il veut, pour ou contre un ou des dieux réels ou imaginaires, mais aucun Premier porteur de la Politique en France à ma connaissance n’a pris le risque de s’identifier à un « dieu » de ce rang ; même les Rois de l’Ancien Régime étaient certes oints mais simplement les relais avec le dieu des chrétiens (il en est d’ailleurs de nombreux autres au fil de l’histoire des civilisations de cette humanité). CAR dans l’inconscient collectif, tous savent que s’identifier à un grand Dieu brûle, c’est une démarche létale. Cet homme est en train de brûler, et, quoique fassent les maîtres des marionnettes rien n’y fera (à mon avis ils doivent déjà s’interroger sur le remplaçant).

Camarade analyste de renseignement, tu peux transmettre tel que : c’est tout bon. »

Complément de commentaire : balayant ce matin les avis sociétaux divers publiés sur internet, je constate par exemple que tant « les gaullistes libres » que ‘Reporterre » expriment sur ce fond exactement les mêmes analyses. Ce n’est pas la première fois dans les mois précédents qu’un tel phénomène sociéto-politique se produit.

Il est alors permis de penser que le regard de camps politiques si divers ne voie pas l’actuelle réalité telle qu’elle est à l’identique par hasard, foin de la manipulation communicationnelle d’État. Ce regard ne correspond pas à une opportunité politicienne de l’instant, mais au bon sens sur le fond. Il est possible que sous diverses formes il soit durable.