Les 5 POURQUOI. Cette pratique ne fonctionne-t-elle plus ?

Nous avons souvent utilisée avec succès, pour non pas trouver « une » réponse, mais aller loin au cœur des causes d’un problème semblant difficile, la technique consistant à poser jusqu’à 5 fois de suite, question après réponse après question, le « Pourquoi ? ». Souvent, la réponse juste tombe avant le 5ème « pourquoi ? ».

Alors, ce dimanche 17 mars, au lendemain de ce samedi 16 mars, essayons.

Des milliers de Gilets jaunes continuent de manifester dans de nombreuses villes de France (mais aussi d’autres villes d’Europe) tous les samedis depuis le 17 novembre dernier (mettons à part les « casseurs » qui tentent médias à la botte à l’appui de plomber le mouvement et relèvent d’autres problématiques qu’il convient effectivement de traiter par ailleurs dont avec rigueur). 120000 personnes, en majorité catalans, se déplacent et manifestent hier à Madrid, après avoir tenu des manifestations dépassant le million d’acteurs en Catalogne toutes ces dernières années. 300000 jeunes et moins jeunes manifestent dans presque toutes les villes de France et un peu partout en Europe sur le thème prioritaire du climat. Les anglais ont voté le Brexit (et ne s’en sortent pas), et les écossais sont prêts à refaire un référendum si le Brexit est effectivement acté. Les polonais aussi sont descendus dans la rue comme on ne l’avait pas vu depuis Solidarnosc. Ect, etc, etc. POURQUOI ?

Parce que les populations n’en peuvent plus, au moins en Europe.

Elles n’en peuvent plus en France d’une chute continue qui a fait passer depuis les trois derniers mandats présidentiels du 5ème rang au 15ème à 40ème rang selon les critères d’évaluations, en même temps que les soi disantes « élites » fonctionnent « décomplexées » hors sol (= dans l’ignorance apparente des réalités de vie quotidiennes), et que toutes les conditions de vie se dégradent (croisement des analyses, ouvrages, panels à la télé … d’origines culturo-politiques diverses).

Parce que la majorité (désormais plus de la moitié) des catalans du Sud (c’est à dire au sud des Pyrénées), ne veulent plus être traités comme une colonie par une Espagne qui a trahi la Constitution « temporaire » de sortie du régime franquiste et qui est revenue sur l’autonomie mise en place au lieu de la développer, donc qui renoue avec son histoire millénaire en se voulant indépendante.

Parce qu’une proportion croissante de la jeunesse européenne, abondamment informée par internet, n’accepte plus de rester passive devant le désastre de toutes nos conditions environnementales, sait que les gouvernements pourraient avec une autre qualité de volonté et du courage faire bien plus, constate que les mesures prises sont à minima alors que toutes les connaissances utiles et nécessaires sont disponibles, donc à la fois ne croie plus aux soi-disant bienfaits de la mondialisation et ne fait plus confiance à l’ensemble des gouvernances de chaque Pays et européennes. Cette jeunesse refuse, par exemple, pour elle et ses enfants à venir, les pandémies annoncées du fait de l’inefficacité croissante des antibiotiques, … et ne croie plus que la science va « trouver » les solutions.

Parce que les anglais, dont l’intelligence « perverse » a toujours su depuis Elisabeth 1 tirer parti avantageux des failles de tous les « autruis » qui l’entourent (en Europe comme au Moyen-Orient, en Asie, en Afrique orientale … si on met de côté la perte des USA devenus ensuite les « cousins »), ne savent cette fois plus où est leur avantage ! Et chez eux comme chez nous, les classes moyennes, ciments des « vraies » démocraties (il n’en est plus sauf dans de petits Pays tels l’Islande), se voient laminées et réduites au « vers le bas ».

Parce que la moitié des polonais n’acceptent pas un drastique retour en arrière culturel et la négation d’une démocratie si récente et si chèrement payée.

Second POURQUOI ? : Pourquoi donc tant en France, qu’en Espagne, qu’en Grande-Bretagne, qu’en Pologne, et dans de nombreux autres Pays d’Europe, les gouvernements avancent-ils à marche forcée à l’inverses des choix et intérêts des populations. Même en Allemagne réunifiée, pourtant apparemment devenue leader de l’UE, la Chancelière est mise en minorité et les Partis traditionnels se déchirent, quand un bon quart de la population vis en-dessous du seuil de pauvreté !

Parce que la « vieille Europe » (comme me le disait amicalement un vieux copain québécois) n’a pas réalisée l’Union politique, la Fédération réelle des Etats-Unis d’Europe, et s’est laissée dominer par les puissances financières internationales et l’utopie de la mondialisation.  Parce que dés l’époque d’un Mendès-France (années 60), elle a mis au panier le projet d’Armée unique, et c’est couchée sous l’OTAN et sous le leurre du Plan Marshal, avec lequel les Etats-Unis, et les « cousins » de Grande-Bretagne complices, ont achevé de structurer une Europe de l’Ouest colonie économique, … donc qui ne devait surtout pas redevenir la première puissance mondiale, mais « seulement » demeurer le premier marché mondial, pas plus (ce qu’elle est encore pour seulement quelques temps). Cette vielle Europe a fait l’erreur de signer Maastricht, entérinant ainsi la domination de la « valeur » argent, … non pas : « Finances ». Elle a  dénié sans vergogne les choix de quelques peuples qui ont tentés de sortir un peu du songe (référendums français et hollandais déniés à Lisbonne, etc…). En choisissant la mondialisation financière, la CE a délibérément choisi de tout mener discrètement, en contrôlant soigneusement ses médias, « vers le bas », soit la systématisation du retour sur investissement uniquement financier court terme !

Troisième POURQUOI ? : Mais pourquoi la mondialisation l’a-t-elle à ce point emporté, malgré l’existence d’une culture générale « de haut niveau » partagée par des centaines de milliers de compétences en tous domaines, et de millions de gens qui ne demandent qu’à travailler pour gagner leur vie à vivre dans la dignité ?

Dés les années 70, il était possible de commencer à constater le pouvoir sur les administrations d’États des premières grandes multinationales, et « simultanément », la domination progressive, discrète mais systématique, d’une « pensée unique », la conception (les neuroscientifiques et une partie des psychosociologues parlent de paradigme de représentations) « néolibérale » de la soi-disant réalité économique affublée d’une qualification d’universalité.  En Occident (Etats-Unis et Canada + Europe de l’Ouest puis de l’Est + Japon et Australie (mais avec quelques nuances)), tous les futurs dirigeants, publics comme privés, ont été formés à ce paradigme des sociétés de rentabilité financière court terme, … notamment marqué par la chasse aveugle à la réduction des coûts et la priorisation systématique et sans appel toléré de la rémunération du capital sur le travail et l’investissement de RD.

Bien entendu, partant de civilisations de pensée multiples (tout aussi naturelles et vitales au genre humain que l’évidente biodiversité), les mouvements alternatifs se sont multipliés mais, tout en servant de faire valoir (apparence trompeuse d’une démocratie) tant que minoritaires, leur expression a été systématiquement réduite voire chassée dés qu’ils semblaient remettre sérieusement en cause cette pensée unique gérée pour devenir dominante. À preuve la chasse aux lanceurs d’alerte (les héros de notre temps) et aux journalistes d’investigation. Depuis les années 70, en presque un demi siècle, quoique nous ayons été des centaines de milliers à faire, chacun là où il s’est trouvé, le modèle dominant s’est imposé, les investissements d’Instituts, de thinks tanks, d’administrations parallèles, de lobbies, n’ayant jamais manqué des ressources nécessaires pour contrer toutes avancées alternatives « vers le haut ». Résultats : l’éducation générale est redevenue réservée à une soi-disant « élite » (bien entendu les ascenseurs sociaux ont disparu et les jeunes diplômés démarrent endettés pour plusieurs décennies donc dépendants), les compétences de base ont été coupées en fines tranches privant les professionnels de leur rapport de force face aux détenteurs de capitaux, la santé des populations est devenue dépendante des produits des grandes multinationales pharmaceutiques, … et enfin il ressort tout récemment enfin que du fait de la pollution mondiale (terre, eau, air) le quotient intellectuel moyen baisse déjà au delà de cinq points (ce qui est énorme),etc, etc, etc

Quatrième POURQUOI ? Alors, quand on sait que toutes les connaissances pour gérer la planète et nos sociétés autrement sont connues, et que les gouvernances se trouvent devant un tel désastre déjà en cours, rien n’y fait ?

L’oncle Picsou, il est assis sur sa montagne d’or et continue à n’avoir pour seule idée qu’à accumuler, aux dépends de quoi que ce soit d’autre. Rappelle (pardon de me répéter) les « grands » financiers du temps de la Régence et de Louis XV qui disaient déjà « décomplexés » : « après-nous le déluge » ! Depuis une ou deux décennies, il a été bien obligé de parler et écrire sur Bilderberg, l’assemblée annuelle encore discrète où sont invités et adoubés les futurs dirigeants prometteurs du monde occidental, et qui fonctionne de pair avec la Trilatérale et la vitrine de Davos. Signalons que le Président français Macron a été le plus jeune coopté invité à Bilderberg ! J’imagine (pardon de me répéter) qu’une structure aux mêmes objectifs doit exister en Chine (déjà la nouvelle première puissance mondiale avec son alliée la Russie). Mais derrière Bidderberg & Co, dans l’ombre, sont les grandes puissances financières multinationales, dont les grands clubs de  lobbies et clans militaro-industriels ne sont que des outils, où les puissances du pétrole ne sont qu’un des volets (mais pas le moindre), où les finances mafieuses du crime jouent un rôle (de l’ordre de 20 à 25 % de la finance internationale). Ce que j’appelle le Deep Power. Pour cette micropopulation qui tient les reines, plaçant les dirigeants de nos États apparemment « aux manettes », le principal problème est devenu la surpopulation croissante, thème repris par l’ONU (le « machin » selon De Gaulle), mais sans renoncer au paradigme actuel qu’ils ont mis un demi-siècle à installer, et dont le rendement financier court terme est devenu tel qu’il semble irréversible. Et pourtant leur vitrine de Davos depuis quelques années annonce le danger de révolutions sociales, lesquelles justement émergent (début de l’article).

Alors cinquième POURQUOI ? Comment espérer passer à côté des dégradations croissantes de nos écosystèmes ?

Ben, en partant ailleurs sur d’autres planètes, et en abandonnant les multitudes de celle-ci à leur sort. Car cette caste fait confiance à la capacité de se protéger dans des zones privilégiées, par exemple en Nouvelle-Zélande ou au Kamtchatka (pourtant deux zones fortement sismiques), et disposer des ressources financières pour acheter le ticket de départ aller simple. Bien entendu c’est absurde, car dénué de toutes projections réalistes à long terme, … mais nous n’avons à faire là qu’à des jouisseurs, ni des politiques ni des philosophes de bonne tenue.

Vraiment, à ce niveau, sauf à changer radicalement de registre, il n’y a plus de cinquième question pour approfondir et enfin comprendre.

J’ai bien dis RADICALEMENT. Nous y sommes, et toutes ces populations qui se soulèvent le savent ou au moins le sentent. Le changement de pente de notre civilisation vers tout autre choses approche, est proche.

Quoi faire pour notre multitude qui va rester (et probablement eux aussi) ? Dans l’attente, cette microcaste ne dispose que d’une solution classique de classique, la guerre. Ses soi-disants dirigeants « aux manettes » s’y préparent d’ailleurs, vue les accroissements des budgets. La guerre, cela « nettoie » et garantie justement des résultats financiers court terme conséquents (destructions, réduction des populations à alimenter, reconstructions). Facile d’observer l’entretien actuel des foyers préconflictuels.

Sinon, préparons nous tous, chacun et dans les collectifs qui se présentent à nous et nous conviennent, à traverser la phase de mutation déjà engagée, sans illusions, sans dépendances archaïques, debout.

Méga largage en préparation, … depuis longtemps.

Il est maintenant reçu que les meilleurs récits de science-fiction présagent de prochaines découvertes scientifiques, ensuite plus ou moins vite réalisées puis industrialisées, … plus ou moins vite ou non selon, … selon quoi en fait ?

Le second document diffusé samedi 29 sur la 5, « En quête d’une nouvelle terre », a fait le point de ce qui est, ici et maintenant, « diffusable » à nos populations, mais en préparation depuis des années.

Stephen Hawking avait proposé et validé les ¾ des avancées technologiques qui ont été présentées, pour que les humains puissent sous peu quitter notre Mère la Terre, se déplacer et aller terra-former et coloniser d’autres planètes considérées d’ici comme habitables, la première ciblée étant ProximaB, à deux ans d’années lumière (et non Mars comme on nous le serine et qui ne sert qu’à faire des expérimentations préalables). La Lune ne serra qu’une banlieue de lancement, et peut-être même pas.

En effet le principal problème posé à nos « élites » dirigeantes est la surpopulation et la surconsommation qui en résulte liés à la détérioration irréversible des conditions de vie sur notre planète. Ils le savent depuis bien avant la fin du XXème siècle, … ayant utilisé les conditions climatiques du Svalbard pour stocker en quantités toutes les espèces de graines permettant de redémarrer suite à une catastrophe majeure. 

Redémarrer, ou emporter sur ProximaB et continuer l’humanité après vérification de la capacité à terra-former.

Ainsi nous sommes devenus capables de propulser des fusées géantes au moins à 20 % de la vitesse de la lumière (et nous allons évidemment progresser dans les moteurs au plasma et ultérieurs), à extraire sur le sol des planètes ciblées le sable et le transformer en matériaux de construction hyper résistants, en oxygène, en hydrogène …, d’entretenir les capacités du corps humain à supporter l’apesanteur sur de longues périodes voire plusieurs générations si nécessaire, et répondre à tous les besoins identifiés pour « partir et y aller ». Visionner si possible le documentaire en replay, il en vaut l’effort ; au minimum instructif pour actualiser les connaissances.

Il est évident que ce voyage coûtera très cher, et ne sera abordable, outre les sujets d’élite qui seront sélectionnés pour les premiers, ensuite uniquement aux très riches. Or justement, depuis à peu près la même période où l’évidence du « déplacement » est débattue entre les « plus grands », les détenteurs des puissances financières ont accéléré l’exploitation des ressources, nous masse des « riens » compris, devenant « décomplexés ». 

Les critiques économiques évoquent l’avidité sans borne des grands capitalistes, mais ces derniers ont de « bons » conseillers, et pourquoi détruiraient-ils leurs garde-manger ? Ce peut être valable pour une partie, … mais il est désormais correct de poser l’hypothèse que les plus malins rassemblent les moyens financiers de partir en abandonnant la masse des « trop-nombreux ». On peut lire dans plusieurs ouvrages de science fiction des départs massifs, … mais je n’y crois pas, tout simplement du fait que les matériaux rares nécessaires sont insuffisants ici. 

Déjà nous sommes limite pour les composants de nos sacro-saints portables « intelligents », alors…. D’ailleurs, ces portables, ne vous rappellent-ils pas le « du pain et des jeux » de l’Empire romain en décadence, soit notre situation de civilisation déjà condamnée comme tant de travaux sérieux le hurlent depuis des années ?

Michel André Vallée- 30 décembre 2018

Réalisme maintenant = guerre

Michel André Vallée·Vendredi 10 août 2018

Un « ami » Facebook vient de m’adresser une TRIBUNE, et me dit qu’il redoute pour ses petits-enfants un « monde de … », suite à un dossier paru dans la revue Libé. Comme quoi ce journal peut parfois publier d’intéressant articles, même si le lire me fait habituellement des nœuds dans la tête. 

Voici ma réponse, bien plus dure :

Non, nous ne leur laissons pas à nos enfants et petits-enfants un « monde de merde », mais d’horreurs.

Simple au delà de toutes les complexités (réelles et incontournables donc à partir desquelles il faudra bien travailler si nous voulons tenter quelque chose) :

  • d’ici 30 ans, la terre ne pourrait plus nourrir que 1 milliard de personnes > donc 6 milliards de trop ! Les « dirigeants « vont-ils se concerter pour des mesures radicales de sagesse (cf l’article de Boillot) ? La seule réponse qu’ils puissent mettre en œuvre qui agrée au Deep power, c’est une « bonne » guerre mondiale. La preuve, ils la tentent avec le cas Iran, qui pourrait, avec quelques coups de pouce, engager une déflagration entre , on the one hand les States + l’Arabie Saoudite + Israêl (qui vient de passer une Loi d’ « uniformisation » pas par hasard) &Co, and on the other hand l’Iran en 1er ligne plus la zone chiite + la Russie + la Chine & Co (dont la Turquie). L’UE est considérée côté States, mais des renversements sont possibles … d’autant que ce n’est pas du tout ce qu’à prophétisé Michel de Nostredame (je pense là très sérieusement malgré l’apparence) ?

– à force de manipulations ultra-quantiques, nos petits génie du CERN de Genève (et autres synchrocyclotrons majeurs) vont bien nous créer un accident bien plus conséquent que Tchernobyl ou autre, car susceptible de réactions en chaîne hors contrôle >> « Le poète a toujours raison qui voit plus haut que l’horizon ».

– le paramètre climatique : archi traité par ailleurs dont dans l’article de Boillot & al, je ne reprends pas.

etc … etc … etc. »

Or qu’apprends t-on ? Tension croissante entre l’Arabie Saoudite et le Canada avec chantage commercial, … puisque le Canada s’obstine à être exigeant sur les droits de l’homme. Ah bon, il ne se passe rien au Yémen ? Mais c’est bien sur, les tensions entre les States et le Canada (pourtant très américanisé) sont en même temps croissantes ; … et il paraitrait par ailleurs que le Mexique s’obstine (malgré le poids encore important de l’économie du crime) aussi à ne pas se coucher sous les States ! 

Etc … etc … etc …

En fait les lignes de failles se multiplient à qui veut se donner la peine de voir avec, oh un tout petit peu de recul.

Un peu plus de recul, et on peut poser l’hypothèse que la mondialisation commerciale néolibérale se rapproche de ses limites, en ne pouvant plus trop laminer les situations de vie des gens vers le bas et en commençant à dresser les classes moyennes qui se savent ou sentent condamnées par ce système. Même s’il reste encore largement de la marge et si les inégalités ne se sont jamais creusées autant depuis les « anciens régimes ». Mais l’alerte lancée à Davos ces dernières années sur les risques de « mouvements » de (voire par effet de domino « des ») peuples semblerait se concrétiser. Mauvais ça, donc changer de stratégie géopolitique globale ! Aussi grave, les rapprochements Chine – Indes (qui l’aurait cru il y a encore vingt ans) – Russie (dont les occidentaux continuent à se refuser de comprendre l’âme).

La multiplication des failles préparant la « légitimation » d’une Grande guerre est bien en route.

Les Amériques du Sud et les Afriques ne bougeraient que peu ? Que nenni, les failles de tensions sont proches d’explosions partout, ce sont nos médias qui éloignent les informations.

La newsletter du réseau GEAB, une des plus sérieuses agence de géopolitique en langue française, a annoncé l’été de tous les dangers, … en quelque sorte un peu « en creux » / Tribune de Boillot évoquée ci-dessus > nous y sommes presque.

Je sais, il existe des milliers d’initiatives en grandeur réelle de promotion de modes de vie « autrement », alternatifs, d’une économie de décroissance, de production-consommation vivrières non-industrialisée locale, etc, le plus souvent (mais pas toujours) de bonne foi. Ne pas se leurrer : à la fois beaucoup sont saines même si apparaissent à la marge utopiques, mais pour le système elles servent de faire –valoir au Deep power dominant, qui se contente ici ou là de coups de pattes. Que celles et ceux qui y sont continuent, mais sans illusions ; elles –ils pourraient bien constituer à l’avenir quelques foyers de survie-transition type Postman (bannière étoilée mise de côté).

Allez, ne tenez compte de la pensée unique actuelle que pour la connaître, et au fond lisez, relisez, faites lire Stiglitz, Morin, Klein, Jorion, & al … et pour les enfants éducation intensive de culture générale vers le haut ouverte.

En matière de spiritualité (que vous soyez matérialiste ou non mais en tout cas humaniste tolérant), ceux qui me connaissent ne seront pas étonnés de me voir une fois de plus conseiller un vrai effort avec Carl Gustav Jung, prophète du XXème siècle qui avait « vu » venir la Grande de 14-18, et qui est bien plus collectif qu’il n’y paraît derrière la poussée de l’individuation, … de même qu’un Onfray est bien plus spiritualiste de l’ensemble du genre humain qu’il n’y paraît, sur un mode énergie, derrière la nécessité de laïciser-objectiviser sur le fond l’histoire et la capacité de penser les choses de la vie.

Matrix

Michel André Vallée·mardi 5 septembre 2017

Hier soir, la 8 (trop de publicités débiles et de variétés tout aussi débiles typiques de “du pain et des jeux”) a donné le film Matrix, sorti en 1999 soit il y a 20 ans si on compte le tournage et la préparation. Rappel : la pratique du pain et des jeux annonce toujours la chute d’un Empire !

Là aujourd’hui il est évident, pour ceux qui ne l’auraient pas vu ainsi, que c’était (c’est toujours) un film visionnaire, tout autant que “Le meilleur des mondes” du Grand Aldous, “Le successeur de Pierre” de Truong, etc. Autrement dit, nous y sommes.

J’exagère ? Les progrès en IA (Intelligence Artificielle), annoncés dans Matrix, ont été fulgurants, … évidemment. En effet, nos Big Datas viennent de “réussir” la capacité pour des ensembles electroinformatiques d’autoaméliorer leur(s) propre(s) programmation(s) ce qui, compte tenu des systèmes connectés en place sur l’ensemble de cette planète (satellites compris) ne pourra plus être arrêté.

En effet aussi, une élite internationale constituant ce qu’il convient d’appeler le Deep Power, comprenant toutes les puissances qui ont les moyens de tirer les ficelles derrière les instances telles les Bilderberg et équivalents russes et chinois (et indiens ?) ainsi que l’ONU, développent la future structuration de la mondialisation. La plupart des gouvernements leurs sont affidés après avoir été cooptés, et jouent devant les médias la vraisemblance pour l’opinion publique. Les intellectuels, entités scientifiques et structures de gouvernance dépendent des budgets décidés et contrôlés par cette collectivité d’en-haut. Cependant il est nécessaire d’entretenir l’illusion, aussi effectivement on laisse la bride sur le cou aux milliers d’initiatives et d’expérimentations concrétisées de type humaniste, participatif, écologique, ou autres tant qu’ils ne représentant pas un danger pour la rentabilité financière globale de l’exploitation des énergies humaines sur les énergies de la planète. Dés que l’une ou l’autre devient quand même trop gènant, il lui arrive quelque chose ; déjà Richelieu avait fait éliminer les trop trublions de la construction du pouvoir absolu, et bien d’autres gouvernants avant lui et depuis. Actuellement ce sont les lanceurs d’alerte qui se mettent en danger.

En effet aussi, des gouvernants qui devraient relever de la psychiatrie réactivent le risque nucléaire (et pas uniquement ceux auxquels on pense aujourd’hui immédiatement). Mais bien plus redoutable que le nucléaire est la surpopulation confrontée aux limitations des ressources de notre Terre, le prochain déficit en eau potable générateur de conflits, etc … Des René Dumont, visionnaire d’un autre genre, l’avaient annoncé. Des Edgar Morin reformulent aujourd’hui.

Alors il sera incontournable de protéger les survivants dans des zones, et Soylent Grenn rejoint Aldous et Truong.

Ce qui laisse un espoir ?, … le complexe, la réalité des réalités de la complexité de la Nature, dont notre monde n’est qu’un étroitement intriqué aux autres mondes , … un peu à l’image des “cordes” d’un Hawking. Ainsi que la réalité de l’Énergie, totalité du vibratoire, … le bloc d’énergie dans Hypérion n’en étant qu’une illustration, ainsi que le bloc dans “2001 L’Odyssée de l’Espace” d’ailleurs. L’Histoire nous a démontré que la science-fiction est (presque) toujours rattrapée par nos gesticulations d’humains sapiens sapiens et autres.

Nous venons de passer des seuils qualitatifs significatifs. Nous y sommes.

Publié dans FB, forum AltEco, i altres

Élargir notre conscience au Multivert – Décembre 2012

En guise de synopsis,  l’ INTRODUCTION

Le fil rouge de ce livre

Que nous vivions une crise profonde et durable n’échappe plus à personne. Si la crise apparaît d’abord financière, et économique, beaucoup s’accordent pour la voir ou la ressentir en tous domaines, des incivilités graves à la dégradation létale de notre écosystème. Les débats télévisés, films, études, livres, expressions artistiques liées à LA crise se sont multipliés. 

Certains espèrent« en sortir » en trois à cinq ans, quelques-uns la dénient, d’autres parlent de mutation et peuvent faire peur ou ne sont pas entendus. Ce qui apparaît moins mais est constaté par une part croissante de la communauté scientifique, c’est une accélération des découvertes qui refondent notre compréhension du monde et des mises en œuvre technologiques qui transforment radicalement nos conditions de vie. 

Les plus grands penseurs considèrent désormais que tout retour à l’état antérieur est illusoire, et que les années immédiates à venir sont et vont être exceptionnellement difficiles,sans aucune idée de la vie vers laquelle nous allons ensuite. L’état des dégradations est tel que nos anciens équilibres naturels sont durablement bouleversés. 

En fait si ces deux derniers siècles ont vu une accélération des changements et des découvertes,des avancées comme des dégradations, ce qui est en cours ces trois dernières décennies est une accélération de cette accélération. Elle est telle que le sentiment de perte des repères et de perte de sens s’est répandu avec la première décennie du XXIème siècle. Il s’agit bien d’une rupture de civilisation qui n’en est pas encore à son paroxysme. Les bouleversements vont s’intensifier et un chaos global est aux yeux de nombreux observateurs le scénario le plus probable, … car l’humanité et les gouvernants ne sont pas en état d’avoir la sagesse de mettre en œuvre d’urgence et en priorité les mesures qui sont pourtant connues et décrites depuis des années. 

Les gouvernements sont informés, mais … soit ils jouent à « après nous le déluge » et font semblant de tenter des actions insuffisantes en regard des enjeux réels, soit ils sont désarmés par la peur de la panique générale des populations s’ils validaient la réalité de notre situation, soit ils sont déconnectés de la réalité des terrains ou dépassés. 

Nous sommes actuellement en train de changer d’Ère. 

Actuellement les humains sont, individuellement et collectivement, concrètement devant le choix entre se laisser aller, ce qui signifiera assez vite mal « mourir » en quelques générations, ou travailler sur soi et son environnement avec assez d’engagement et d’intensité pour « muter » dans d’autres capacités de conscience, individuellement et collectivement, et devenir capables d’entrer dans la nouvelle Ère, laquelle est déjà là.

Cet ouvrage tente de comprendre cet état de Mutation en rappelant une partie des dégradations de nos systèmes, mais simultanément des exemples significatifs d’avancées technologiques et d’ouvertures vers un nouveau paradigme de structure et de fonctionnement de nos civilisations. Il s’appuie aussi sur des exemples mythologiques du passé et d’annonces de l’avenir pour aider à voir la hauteur de ce qui est en cours et en tirer enseignement. L’observation de nombreux processus de transformation permet de poser l’hypothèse que l’accélération atteint un point critique où une inflexion, un peu comme dans une « courbe en S », introduira une décélération vers l’état à venir. Ainsi l’échéance tant médiatisée de « 2012 » n’indique pas l’absurdité de « la fin du monde » mais pourrait correspondre au point d’inflexion, marqué par des ruptures importantes, vers l’Ère à venir. Ensuite pourrait s’engager une décélération.

Un signe de passage de paradigme qui ne trompe pas en histoire des civilisations : nous utilisons simultanément des technologies à investissement lourd et d’autres à investissement nettement plus léger.

Nous nous considérons désarmés devant cette situation de transformation en partie du fait de la complexification apparente de nos connaissances et de nos sociétés. Depuis pas mal d’années, probablement avant-guerre, plus aucun humain n’est capable seul d’une vision globale. Alors que nous ne pouvons mieux réguler les choses que par un métissage transversal des cultures et des talents, nos civilisations pratiquent plus l’exclusion que la coopération, en tous domaines. Dans notre situation de Mutation, les exclusions constituent un incommensurable gaspillage qui nous empêche de voir ensemble comment se préparer et s’en sortir. Il nous faut donc apprendre à dépasser cela pour y remédier. De tous temps de nos mémoires, les exclusions les plus dangereuses sont celles d’idées et de croyances, et parmi celles-ci particulièrement l’opposition entre matérialistes et spiritualistes, les systèmes de valeur qui discernent et séparent le Bien et le Mal. 

Dans ce livre ces exclusions sont décrites « sans être politiquement correct » car il est utile quitte à choquer de nettement les identifier pour les dépasser, …sans remettre en cause en rien pour autant le dévouement aux autres et au monde de millions d’adeptes quand ils ont été ou sont « de bonne foi » et sans prosélytisme. C’est être dans le respect envers ces femmes et ces hommes que d’expliciter ce que l’on peut comprendre aujourd’hui.

Or nous disposons dès maintenant de toutes les connaissances, outils et pratiques, depuis bien plus longtemps qu’il n’y paraît, pour construire ensemble notre entrée dans un état d’humanité (parmi les autres espèces de vivants), et dans une civilisation radicalement nouvelle, … combien plus pertinente et motivante vues les perspectives qu’elle pourrait offrir.

Fondamentalement, contre des « idées reçues » encore dominantes, il y a toujours eu continuité physique entre matière et esprit, mais avec ces dernières années les matériaux qui en témoignent sont de plus en plus pertinents et diversifiés, … et peuvent être vus en cohérence entre eux. Le livre en tente la démonstration par une sélection de données en astrophysique, en physique des particules, en biologie moléculaire, en psychosomatique, en psychosociologie, en anthropologie, en psychologie des profondeurs … , et parmi les nouvelles technologies. C’est une attitude pluridisciplinaire, sans prétention pour autant mais nécessaire pour comprendre, vouloir, et agir.

C’est comme si, et l’auteur en a fait le pari depuis de nombreuses années, une trame de fils rouges faisait la continuité du plus dense des trous noirs au plus subtil des états psychiques. Cette continuité ne peut être que matérielle, ce qui ne remet aucunement en cause la réalité des plus spirituels de nos états, … ni bien entendu la réalité bien concrète de la matière (dans tous ses états).

Tout ce qui existe, tout ce qui est vécu par des vivants (les pierres et particules d’atomes vivent), EST, et la continuité concerne tout ce qui est. Il en est ainsi de tous les phénomènes qualifiés de « conscience non ordinaire ». La continuité du corpusculaire au vibratoire est un des chaînons essentiels, expérimentée par des « personnes de connaissance » depuis des millénaires et redécouverte par les physiciens depuis un peu plus d’un siècle ; elle nous permet des communications avec les divers mondes qui coexistent selon des systèmes d’espace-temps différents.Si on ne s’occulte pas les sens par trop de rationalisme défensif, tout se passe comme si la réalité des univers était constituée de paquets de fibres de nature distincte, mais entrelacés, parfois même intriqués, … d’où les phénomènes de synchronicité. Dans ce livre nous appelons Multivert l’ensemble des univers, réutilisant dans les contextes d’aujourd’hui un ancien concept celtique, … mais proche du « multivers » des astrophysiciens d’aujourd’hui.

Au centre de ces continuités de trames, au moins dans notre monde d’humains (et plus généralement d’animaux), le maillon psychosomatique (autre chaînon essentiel)revêt pour l’instant une importance capitale, car la séparation non fondée entre « soma » et « psyché » nous prive de la capacité à traverser la Mutation et à entrer dans l’Ère qui s’annonce en disposant de tous nos moyens. « Pour l’instant » car, si nous devenions capable de dépasser nos vieilles représentations, cette séparation serait perçue comme un archaïsme de musée. L’approche psychosomatique est holistique et pluricausale.Elle intègre, outre le soma et la psyché, le social, le socioculturel,l’ethnologique, l’économique. Une représentation partagée en ce sens encouragerait des systèmes d’éducation qui pourraient contribuer à la dissolution de la majorité des névroses tant dans la vie intime que familiale,au travail, en société. D’où le poids relatif de ce thème dans ce livre.

En avançant sur les fils rouges des trames vers le suprasubtil, par la psychologie des profondeurs développée au siècle dernier, complétée avec les pratiques de« voyages » chamaniques menées depuis des millénaires mais souvent combattues et récemment mieux reconnues, des ponts (en fait des autoroutes) sont là, disponibles, pour élargir et enrichir de façon significative nos états et capacités de conscience. Nous pouvons mieux disposer de l’énergie subtile des« esprits » qui nous animent, et obtenir un élargissement d’informations considérable par la communication avec une partie des êtres des mondes « complémentaires » au nôtre, lesquels sont parmi les entités que les humains appellent encore « dieux ». Simplement nous pourrons les qualifier autrement lorsque nos avancées « validées » au plan scientifique les reconnaîtront.

Il n’y a pas lieu ici de substituer une « pensée magique » à « savoir penser »,encore moins à se perdre dans les fantasmes de pouvoir qui pourraient être générés. Avoir une âme de physicien est compatible avec la compréhension que dénier« esprits » et « dieux » (eux aussi matière) n’a pas de sens. Nous avons à tirer profit de connaissances capitalisées depuis de longues lignées pour dépasser nos représentations, développer notre sensibilité et nos capacités,  … partant« enrichir » notre pensée avec ouverture et tolérance, en conséquence notre action, … quand nous en avons tant besoin.

Dans ce livre nous osons le saut, au-delà des limites de notre perception, de considérer que les matérialités intègrent les dimensions dites spirituelles, et ouvrons des esquisses au « comment ».

Ce livre explique pourquoi nos compagnons que nous appelons « dieux » ont besoin des humains mortels au fil de nos cycles « vie / mort / vie », et propose une idée du « boulot » respectif de chacun dans l’évolution du Multivert. Il propose aussi comment, en sachant élargir avec « eux » nos consciences individuelles et collectives, travailler à entrer dans de meilleures conditions de vie dans l’Ère qui s’annonce par toutes ces dures transformations en cours. 

Dans le « comment »,la qualité de l’intention importe, sans que la perfection, qui n’existe pas, ne soit donc pour autant nécessaire.

Tout étant matière, les Lois qui régissent chacun des divers mondes sont, comme toutes lois physiques,incontournables, inéluctables, … en fait impitoyables. De plus tout phénomène est impermanent. Les morales traditionnelles de nos sociétés n’y sont pas adaptées et n’ont en fait pas ou peu de sens. La culpabilité n’a pas de sens en physique, par contre tout acte entraîne des conséquences, et nous sommes responsables (mais non coupables) des conséquences de tous nos actes. Nous les portons. Ce livre démonte donc nos anciens concepts de Bien et de Mal, qui nous pénalisent et inhibent tant, et propose un premier jet de règles sociales éthiques a priori adapté à ce que pourrait être notre prochain monde partagé, … à co-construire.

Aucun modèle n’est à rejeter, et aucun ne s’impose. La matière, qu’elle soit ultradense ou suprasubtile, étant énergie, tout est question d’énergie. La réalité de la matière « dans tous ses états » ouvre à l’infini. Nos sciences vont loin dans le « comment », mais n’atteignent encore pas l’essence des « pourquoi de fond ». Peut-on espérer atteindre ce palier de conscience partagée avec la nouvelle Ère ?

L’auteur se fonde sur un demi-siècle d’activité d’accompagnement tant professionnel qu’associatif de changements dans de nombreuses organisations et institutions, partant l’écoute de milliers de personnes, et sur sa participation active à plusieurs groupes de recherche-action en France et en Europe. Ce qu’il propose dans cet ouvrage tient certes compte de sa propre capitalisation de toutes ces observations, mais surtout d’un regard croisé de travaux validés dans le monde des sciences et technologies dites dures, d’avancées en anthropologie, en psychologie des profondeurs, en philosophie, enrichis des projections dans l’avenir de poètes, romanciers, essayistes et auteurs de science-fiction qui lui « parlent ». La science-fiction constitue, selon Valerio Evangelisti, correspondant du Monde diplomatique, « le seul moyen du point de vue littéraire de décrire de façon adéquate le monde actuel ». 

Les premiers chapitres sont consacrés à dépasser le discours général ambiant de « crise » et considérer la Mutation radicale de notre civilisation, partant à accepter la complexité de notre monde en dépassant les vieilles exclusions entre conceptions de la vie et de la société.

S’en déduisent dans les chapitres suivants des recommandations pour revoir nos représentations des choses, compte tenu de la réalité de la continuité de la matière physique. Puis le regard sur notre matière physique est poussé du plus dense au plus subtil,jusque dans des dimensions que nous n’avons pas encore les moyens de percevoir.Les plus récentes avancées en sciences dures frôlent, pourraient être en lien,avec cette compréhension du réel. D’où l’abord de mondes « complémentaires » au nôtre, ainsi que les ponts vers ces mondes. 

Ce qui permet d’aborder,parmi ces ponts, la voie spécifique des « personnes de connaissance »empruntant aux chamanismes traditionnels dans leur version actualisée,notamment la pratique du « voyage ». Une pratique simplifiée de« pont », à la portée de tous, est proposée.

Compte tenu de l’ensemble de ces approches, les derniers chapitres exposent une vision des enrichissements et élargissements de conscience nécessaires pour traverser notre époque et se préparer à l’Ère à venir, d’où vers quelle éthique se reconstruire. Le chapitre neuf formule quelques bases à l’espoir vers le nouvel Âge, selon quel type de Lois universelles, … pour « ne pas »terminer  avec quelques repères géopolitiques et politiques en Europe,mais pertinents partout,  dans les années immédiates à venir.

Cet ouvrage de transition d’Ère ne peut déboucher sur une conclusion. Simplement quelques mots parlent de musique.

En fin d’ouvrage, le lecteur trouvera un glossaire, … qui n’en a pas tout à fait la fonction habituelle. Les définitions n’en sont pas toujours « orthodoxes »,mais développées dans la pensée de cet ouvrage. Aussi peut-il en prendre connaissance au fil de la lecture, mais tout aussi bien avant de commencer.

Dans les notes de bas de page, les parties en italiques ouvrent à des commentaires et des pistes de développements complémentaires à l’objet principal de ce livre. Si chaque chapitre se termine par un résumé, l’appropriation de ce que propose ce livre nécessite de prendre connaissance de l’intégralité du texte,  de la richesse de ses arborescences.

Ouvrage déposé à la Société des Gens de Lettres  – ISBN  978-2-9544891-0-0